Nouvelle-Calédonie : bilan et conseils pratiques

carte-nouvelle-caledonie18 jours
1400 kilomètres (+2 vols vers Lifou et l’île des Pins)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Repas :

Le casse-tête, la question qui nous turlupine toute la journée. A part à Nouméa, il est très difficile de manger un vrai repas sans un minimum de préparation. Il faut donc anticiper : trouver un snack avant 13h car tout ferme tôt, acheter un sandwich dès l’ouverture de l’épicerie, réserver le dîner en chambre d’hôtes… Si la plupart des plats sont sans imagination ou français revisités, le bougnat est le plat typique kanak. Service fréquent de « barquettes » à emporter plutôt que de vrais resto. Pour les prix, sauf si on s’en tient aux en-cas, on est dans le démesuré 🙁
 

Hébergement :

Même punition que pour la nourriture. Il faut anticiper, les offres sur l’île étant peu nombreuses. La plupart du temps cela suffit pour les touristes eux-mêmes relativement rares, mais en week-end ou pendant les vacances on peut se trouver en difficulté, sauf à camper. Les possibilités sont variées, de l’accueil en tribu (nuit en case pour quelques milliers de francs) au plus luxueux comme le Méridien ou le Sheraton, hors de prix. La plupart du temps, le rapport qualité-prix est assez mauvais, surtout au niveau du service inexistant ou désintéressé. Il faut savoir garder patience et s’adapter au rythme. A vrai dire, à part sur l’Ile des Pins, là où nous avons le mieux été accueillis était des chambres d’hôtes ou locations gérées…par des métropolitains.
 

Transport :

La voiture est le moyen privilégié pour visiter la Grande Terre (peu de bus/cars) et Nouméa (très étendue). Routes en bon état, panneaux indicateurs peu présents. Pour les îles Loyauté et Ile des Pins, on a le choix entre un bateau long et peu régulier (entendre pas quotidien), et les vols d’Air Calédonie, rapides mais pas donnés. Le problème aussi avec cette compagnie, c’est que tout peut arriver, et sans qu’elle ne prenne la peine de prévenir. Comme nous l’avons vécu, 1h d’avance (!) ou 1h30 de retard pour un vol d’une demi-heure, ou sinon inversion des bagages, annulations pures et simples… Un conseil : ne surtout pas vouloir enchaîner 2 vols ou espérer prendre un vol international directement. Trop incertain !
 

Environnement :

Relativement bien préservé, et très varié selon les endroits. Mais quand on s’éloigne des endroits connus, on découvre par exemple les mines de nickel abandonnées et surtout pas dépolluées, qui défigurent certaines zones. Comme dans beaucoup d’endroits, la barrière de corail mérite une attention constante et est fragilisée. En brousse il est parfois difficile de trouver des poubelles ; si les déchets ne sont pas apparents, les décharges sauvages ont malheureusement la vie dure.
 

Patrimoine :

Le patrimoine naturel commence à s’ouvrir, avec notamment la valorisation de beaux parcs qui servent aussi à la préservation, comme la Rivière Bleue ou les Grandes Fougères. Le patrimoine historique est encore une questions sensible mais des efforts sont faits. Il faut parfois être curieux et oser sortir des sentiers battus, notamment chez les Kanaks, pour apprendre des choses. A savoir : certaines zones d’intérêt touristique appartiennent coutumièrement à une tribu ou à un clan qui peuvent en interdire l’accès ou le faire payer.
 

Sécurité :

On s’en rend compte très vite : le problème numéro 1 est la consommation d’alcool, qui fait des ravages chez les Kanaks. Pas un week-end sans que le journal ne relate plusieurs morts (sorties de route, piétons écrasés etc…). On nous a franchement déconseillé de conduire le soir ou le week-end. Sinon pas d’insécurité, si ce n’est dans le centre de Nouméa à la nuit tombée.
 

Ces trucs qui nous ont étonnés :

– le coût de la vie, bien plus élevé que ce qu’on pensait. Une descente à Carrefour fait vraiment peur, l’équivalent d’une vingtaine d’euros pour presque rien ! Idem dans les petites épiceries. Le parti-pris est de tout importer de métropole, plutôt que d’acheter aux îles voisines.
– les différences flagrantes entre la côte ouest Caldoche et la côte est Kanak, que nous expliquons ici
– les mesures anti-alcool prises par le gouvernement local, comme la fermeture des rayons alcool des grandes surfaces à midi certains jours de la semaine, ou les affiches expliquant de ne pas faire boire les enfants
– les difficultés d’organisation pour se restaurer, que nous expliquons plus haut
– l’organisation territoriale de l’île, qui est un POM (pays d’outre mer), statut unique en son genre. L’Etat Français est visible dans ses aspects régaliens (gendarmerie, douanes) mais la NC a son propre gouvernement
 

Nos étapes :

– Nouméa, récitAirbnb chez Isabelle 5/5
– Le Mont-Dore, Airbnb chez Nicolas 4/5
– Lifou, récit, L’Oasis de Kiamu 3/5
– Bourail, récit, L’Effet Mer 5/5
– Hienghène, récit, Ka Waboana Lodge 4/5
– l’île des Pins, récit, Gîte Aux Trois Banians 4/5

1 réflexion sur « Nouvelle-Calédonie : bilan et conseils pratiques »

  1. Céline

    Coucou tous les deux !
    Bravo pour ce bilan qui donne envie ! :))
    J’ai beaucoup appris à vous lire…. Et hop, une nouvelle destination dans mon « top des futurs voyages » 🙂
    Plein de bisous et encore bonne année !!

    Celine

    Répondre

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