Drapeau_Chine Chine

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Quand y aller
Budget moyen : 27€/jour/personne
Langue : mandarin
Nombre d’habitants : 1,3 milliard (2015)

 
 
 

Carnet de voyage en Chine

Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos

Quand : 1 semaine en juin 2010, 3 jours en 2016 dans le cadre de notre tour du monde

Conditions : voyage organisé par le conseil d’entreprise de Rida, dans le cadre de l’exposition universelle de Shanghai. Puis pour Pékin un stop avec dispense de visa car moins de 72 heures.

Ce qu’on attendait de la destination : assister à un événement planétaire ! Cette exposition universelle a été l’une des plus grandes et les Chinois ont placé la barre très haut pour les prochaines. Pour le retour à Pékin découvrir l’autre grande ville chinoise qui nous attirait.

Bilan : On ne peut pas dire qu’on ait vu beaucoup de la Chine. Nous n’avons même fait qu’effleurer la découverte de Shanghai comme de Pékin. Et pourtant ces voyages ont été très dépaysants. Même dans les mégapoles les codes ne sont pas les mêmes. Les lumières, les idéogrammes mandarins, les véhicules électriques qui seuls peuvent entrer dans certains quartiers, tout décontenance. Quant à l’exposition universelle elle-même, nous nous sommes vraiment sentis privilégiés. Nous avons adoré vivre ce moment historique.

Où nous sommes allés :

Shanghai. C’est la ville la plus riche de Chine et l’une des plus peuplées avec 20 millions d’habitants. Et forcément cela se ressent. La métropole est tentaculaire, et nous l’avons ressenti même en logeant près du centre. Les routes sont immenses, les échangeurs donnent le tournis tandis que les immeubles imposants de la périphérie font tristement penser à des clapiers. L’ancienne concession anglaise, américaine puis française n’a cessé de se développer depuis le 19ème siècle jusqu’à devenir aujourd’hui la capitale économique incontestée du pays.

Le Bund est le lieu de passage obligé pour les voyageurs. Cette promenade de 1,5 km le long de la rivière jusqu’à son embouchure offre de belles balades sans cesse renouvelées : beaux bâtiments coloniaux, activités incessantes, immeubles superbement illuminés chaque soir dont la superbe perle de l’Orient sur la rive d’en face… Un peu plus au nord, la place du peuple accueille le musée de Shanghai. Nous avons passé une bonne demi-journée devant ces magnifiques collections, très bien agencées et expliquées. Nous avons surtout aimé les parties consacrées aux calligraphies et au mobilier Ming et Quing. Audioguide recommandé, sinon guide impératif pour les passionnés. Côté shopping, la rue Nankin est un must, avec ses grandes enseignes internationales dans un cadre piétonnier et assez vert. Autour de cette rue, à l’époque seuls les véhicules électriques étaient autorisés à circuler. Il en ressort une ambiance relativement calme malgré l’afflux de touristes. Impressionnant !

Pudong est le pendant du Bung, de l’autre côté de la rivière. Difficile de s’imaginer qu’il y a une trentaine d’années ce n’était encore que des terres agricoles ! Ce quartier d’affaires ne peut qu’impressionner, même s’il a eu pour nous un intérêt limité. En raison d’un temps peu clément et très brumeux, nous ne sommes pas montés en haut de la tour du centre des Finances (492 mètres) qui offre normalement un beau panorama sur toute la ville. Pour aller à Pudong et traverser la rivière, nous avons choisi le tunnel panoramique du Bund. Un peu cher mais très drôle, on est dans une sorte de petite capsule qui avance dans des décors psychédéliques. Du grand d’importe quoi !

Le quartier de la vieille ville est un incontournable. Le jardin Yu offre un peu de répit dans ce quartier qui grouille. Extrêmement harmonieux, il a été créé au 17ème siècle sous la dynastie Ming.  Non loin, le marché des antiquités de Fangbang Zhong Lu grouille de monde mais pas forcément de bonnes occasions. Il vaut néanmoins le coup d’œil pour le décor. Son produit phare ? Le petit livre rouge de Mao, à toutes les sauces et dans toutes les langues !

Nous ne sommes passés que rapidement dans l’ancienne concession française mais le quartier avait l’air très calme et vert, avec de beaux bâtiments et des boulangeries ! Au nord de celui-ci, nous sommes allées au temple du bouddha de Jade, plus célèbre édifice religieux de la ville. On peut y voir deux statues en jade blanc qui viennent de Birmanie.

Exposition universelle de 2010. Elle était basée non loin du centre, dans le prolongement sud de Pudong. De nombreux habitants modestes ont dû être expulsés de ce quartier, et leurs maisons totalement détruites. Bien sûr en tant que visiteurs de l’Expo ce n’est pas ce qu’on nous a montré. Il faut bien reconnaître que cet événement a été une grande réussite et une vraie vitrine pour Shanghai, encore plus que pour la Chine. Elle a attiré pendant des mois des millions de Chinois de toutes les provinces. Beaucoup se battaient (parfois littéralement) pour faire apposer sur le passeport de l’Expo le tampon de chaque pavillon visité. Il y avait alors un vrai trafic de revente sur Internet ! Nous sommes il est vrai assez fiers du nôtre et de ses 65 tampons ! Nous avons passé 3 jours complets dans l’Expo, de l’ouverture à la fermeture. Nous avons adoré découvrir les pavillons, du plus saugrenu au plus grandiose. Le plus fréquenté était celui de l’Arabie Saoudite (que nous n’avons pas visité), avec près de 7 heures de queue ! Le plus imposant était celui de la Chine, que nous n’avons pu visiter que grâce à un rendez-vous pris par l’agence de voyage réceptive. Il y avait le coin des pays qui craignent, où la Corée du Nord était voisine de l’Iran (quoique) alors que le reste des pavillons étaient construits par ordre géographique. Certains très travaillés comme le Maroc alors que d’autres n’étaient que des magasins (exemples la Croatie et ses cravates, le Yémen et son souk…). Nous avons parfois découvert des pays grâce à de très belles scénographies – c’est notamment le cas pour Oman (découverte pour Amandine), que nous avons choisi de visiter 3 ans plus tard. Notre avis sur le pavillon français ? C’était l’un des plus courus, heureusement nous avons pu avoir un accès direct sur présentation de notre passeport. Grande déception à l’intérieur : c’était la foire aux clichés (la baguette, la Tour Eiffel) et une place prépondérante était accordée aux sponsors privés (Sanofi, Michelin…).

Pékin. A cause d’un changement des horaires de l’avion nous avons eu 2 jours au lieu de 3 pour découvrir un peu la ville. C’est donc un peu au pas de course que nous avons enchaîné les visites qui étaient pour nous les plus importantes, facilement accessibles grâce au métro, propre, rapide et fiable :

unescoDSC06880La cité interdite se parcourt en plusieurs heures. Et encore ! Sur la place Tian’anmen on y est irrémédiablement attirés. Bâti sous la dynastie Ming au 15ème siècle, ce Palais n’a cessé d’être retouché, complété, rénové. Le résultat est impressionnant, s’étendant sur plus de 70 hectares et près de 10 000 pièces ! Si l’image la plus connue est celle de la cour intérieure, les endroits à découvrir sont légion, qu’il s’agisse de bâtiments présentant des expositions artistiques, de délicats jardins, de temples variés, d’un entrelacs de couloirs… Pour arpenter ce véritable labyrinthe, nous recommandons l’audioguide qui propose plusieurs parcours et de précieuses informations sur les palais aux jolis noms : « Harmonie Suprême », « Pureté céleste » ou encore « la nourriture de l’esprit »… Nous y étions pour un jour férié et il y avait énormément de monde, dès l’ouverture. Mais le site est tellement grand qu’il est possible d’être relativement tranquilles à certains endroits.

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Le temple du ciel nous a coupé le souffle. Avant d’arriver à Pékin nous ne connaissions pas ce lieu qui est pourtant célèbre (désolé). Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le temple du Ciel forme un ensemble majestueux de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins et entourés de pinèdes historiques. Son agencement global, comme celui de chaque édifice, symbolise la relation entre le ciel et la terre – le monde humain et le monde divin. C’est ici que les empereurs des dynasties Ming et Qing, en tant qu’intermédiaires entre l’humanité et le royaume céleste, offraient des sacrifices au ciel et priaient pour l’obtention de moissons exceptionnelles. Dans la lumière de fin d’après-midi les couleurs sont sublimes et les formes, plus harmonieuses que jamais.

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Le temple des lamas est un peu en-dessous des autres visites. C’est un temple de bouddhiste tibétain du 17ème siècle, qui est très fréquenté par les Chinois. A l’entrée, des bâtons d’encens sont donnés à chaque visiteur, bouddhiste ou non. Salles aux autels divers, buddhas géants et moulins à prières confèrent au lieu une ambiance pieuse, toutefois gâchée par l’impression d’un folklore un peu trop présent.

unescoLa Grande Muraille. Plusieurs possibilités pour découvrir la Grande Muraille, qui nous ont valu de longues réflexions. En gros, plus on s’éloigne de Pékin plus on galère pour y aller mais moins on a de monde. Ce qu’il faut absolument éviter est Badaling, tronçon qui croule littéralement sous les touristes. Nous avons opté pour le tronçon Jingshanling-Simatai, à près de 3 heures de route de la capitale (avec une excursion qui ne s’occupe en fait que de l’acheminement). Sur place, magnifique surprise ! Nos étions presque seuls pour 4H de balade sur la muraille. Le tronçon est intéressant et varié, rénové par endroits mais pas partout, ça monte, ça descend, il y a des tours de garde offrant des points de vue magnifique.  Pour ce dernier jour de notre tour du monde de 8 mois, nous avons vécu l’expérience parfaite pour découvrir ce lieu emblématique.

Pour lire notre carnet de voyage sur Hong-Kong et Macao, rendez-vous ici.

La prochaine fois : Que dire ? Il reste tellement dans ce pays gigantesque…

Un peu de musique en regardant les photos ? La (première) chanson officielle de l’exposition universelle, Right here waiting for you, interprétée par des stars chinoises (dont Jackie Chan !). Pour la petite histoire un scandale de plagiat a entouré cette chanson qui fut finalement abandonnée « au profit » de la version plagiée.

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