En bref
Office du tourisme
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 36€/jour/personne
Langue : croate
Nombre d’habitants : 4,3 millions (2011)
Carnet de voyage en Croatie
Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos
Quand : 10 jours en septembre 2007
Conditions : voyage en solo avec sac à dos, transports en commun et nuits chez l’habitant choisies sur place. Pour ne pas trop courir, nous avons décidé de nous concentrer sur les grands spots de la côte Adriatique.
Ce qu’on attendait de la destination : découvrir l’Europe qu’on connaît un peu moins bien, et voir à quoi ressemble le pays d’où l’arrière-grand-mère d’Amandine a émigré dans les années 30. Enfin la zone, puisque la Croatie en elle-même n’existe que depuis 1992.
Bilan : De très belles découvertes ! Nous avons apprécié la facilité d’organisation sur place, le patrimoine très bien conservé malgré les conflits, l’accueil des Croates, la nourriture, et, s’il faut comparer avec l’Italie voisine, le calme et la propreté. Les stigmates de la Guerre des Balkans sont encore visibles. Quand nous y étions, nous avons notamment été frappés des graffiti « Ante Gotovina heroj » (général croate accusé de crimes de guerre et finalement acquitté en 2012).
Nos conseils : Ne pas hésiter à faire confiance sur place et à se décider au pied levé. Les transports en commun (du moins sur la côte) sont confortables et fiables. De nombreux habitants proposent des chambres chez eux, qu’ils viennent vous proposer – photos à l’appui- à la sortie de l’avion ou du bus. On y parle anglais mais aussi beaucoup allemand.
Split : où les époques se côtoient, se croisent, se renforcent ! La deuxième ville du pays est un incroyable melting pot historique qu’il est assez dur de décrypter sans être un grand connaisseur. Peut-être suffit-il simplement de flâner dans le palais de Dioclétien, dans les ruelles piétonnes ou la promenade du bord de mer pour s’imprégner de cette ambiance unique… Nous avions téléchargé un audio-guide qui nous a bien permis de décrypter ce que nous voyions. Le Palais de l’empereur romain Dioclétien est le centre le ville depuis l’an 300. Tout se construit autour et même « dans » lui, avant comme aujourd’hui, en premier lieu les commerces et habitations. Juste à la sortie des remparts, belle statue du sculpteur croate Ivan Mestrovic. A part ça pour se baigner, il y a une sorte de plage municipale non loin des fortifications. C’est tout bétonné et ça s’apparente en fait plutôt à une pataugeoire. Pour profiter de la magnifique mer Adriatique il faudra par exemple regarder du côté des îles Kornati non loin.
La route pour descendre la côte dalmate était en soi un magnifique périple. Quelques heures d’un car plutôt confortable, une traversée de frontière (un petit bout de Bosnie-Herzégovine, oui oui regardez bien la carte!) et tout le long cette magnifique mer Adriatique qu’on longe. D’un bleu intense, profond et brillant, merveilleux !
Dubrovnik : Nous étions logés dans une petite pension sur une colline en-dehors de la ville historique et avons pu profiter d’une belle plage de galets avant de nous lancer à la conquête de l’ancienne Raguse, longtemps concurrente de Venise. Celle-ci nous a charmés, elle offre une ambiance incroyable. OK c’est très touristique, surtout sur la rue principale appelée Placa, mais il suffit de s’éloigner des groupes pour découvrir la ville fortifiée au calme. Le tour des remparts (2km) est incontournable et permet de magnifiques vues sur la mer Adriatique et le port de pêche. Très beau couvent franciscain, chef d’oeuvre d’art roman du 14ème siècle. Prévoir de bonnes chaussures pour grimper les ruelles pentues, celles où vous verrez les chats se prélasser au calme, les petits restaurants sans personne et les derniers habitants de ce centre historique.
Sibenik : moins touristique, cette ville fortifiée était sous administration de Venise pendant plusieurs siècles. Sa cathédrale St Charles est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’an 2000. Son dôme blanc peut évoquer le Panthéon de Lisbonne qui se détache sur le Taje. Ce qui nous a frappés, ce sont les fresques extérieures représentant des hommes, des femmes et des enfants criant de vérité. Le reste de la vieille ville est très agréable quoique de taille modeste. Agréable corniche avec beaucoup de bons restaurants. C’est normalement très dynamique le soir, mais lorsque nous y étions, les festivités furent annulées à cause de la mort de pompiers lors de feux de forêts gigantesques. Quand on s’élève un peu sur les hauteurs de la ville, sa silhouette se découpe sur le bleu profond de l’Adriatique, magnifique !
A vous le miam ! : Beaucoup de pâtes et de risotto avec des recettes qui sentent bon la pêche du matin. Les prix et l’accueil sont bien meilleurs qu’en Italie.
Parc national de Krka : accessible facilement depuis Sibenik par bateau (réserver la veille pour le lendemain au port). Vous remontez le cours de cette rivière le long de dizaines de chutes d’eau et de bassins, dans une balade sympa quoiqu’un peu bétonnée par endroits. Il est possible de s’y baigner, mais nous avons juste fait trempette en raison d’un temps assez couvert (et de Rida le frileux !).
La prochaine fois : encore beaucoup à découvrir, dont les lacs de Plitvice, Zagreb la capitale, Zadar en bord de mer…
Un peu de musique en regardant les photos ? U zemju latinsku de la Klapa Dišpet. Une klapa est un groupe de chant a capella, qui venait à l’origine de la côte dalmate. Les klape croates ont été inscrites en 2012 au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Superbe pays que l’on a découvert il y a bientôt 15 ans…. Dubrovnik on adore!!
La prochaine fois, poussez jusqu’au Monténégro, tout aussi magnifique!
C’est fait !
https://www.anousletour.fr/europe/montenegro
j’étais là…il y a…aouche…approx 40 ans….aucunement touristique, injustement pauvre et incroyablement splendide. Budva, Dubrovnik, Split, Lubjiana, Zagreb. le trip en train Split-Milan-Paris fut épique…