En bref
Office du tourisme (anglais)
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 25€/jour/personne
Langue : hindi, anglais et une vingtaine de langues locales comme le rajasthani ou le bengali
Nombre d’habitants : 1,2 milliards (2015)
Carnet de voyage en Inde
Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos
Quand : un mois en février 2016, dans le cadre de notre tour du monde
Conditions : déplacements en train, bus ou vols intérieurs pour les très longues distances ; réservations des logements sur Internet quelques jours avant, avec des prix à chaque fois discutés.
Ce qu’on attendait de la destination : Inde ou pas Inde dans notre tour du monde ? Une question pertinente quand on sait que voyager là-bas en individuel demande temps, adaptabilité, et nerfs solides (on confirme). Eh bien Inde quand même ! En 10 ans de voyages nous n’avions jamais eu l’occasion d’approcher cette civilisation millénaire, de voir ses monuments magiques.
Bilan : Un bilan qui pourrait prendre des dizaines de pages, tant l’Inde chamboule beaucoup de choses chez les voyageurs, même les plus aguerris ou avertis. Ce qui nous a interpelés pendant tout notre séjour, c’est le rapport à l’autre. Rarement les contacts nous ont paru désintéressés, jamais nous n’avons pu être au calme, détendus. Le sourire n’est pas naturel, y compris chez les enfants. C’est la première fois que l’on rencontre ça. Ce n’est pas forcément signe de méchanceté, mais sourire est de toute évidence une attitude peu répandue et qui a peut-être une signification particulière que nous n’avons pas pu percer. De manière générale, les rapports humains ont été les plus complexes et les plus insondables que nous ayons eu à vivre de tous nos voyages. Cela a peut être un rapport avec le système de castes. Il n’y a qu’avec les brahmanes que nous avons pu échanger (très vite dans la conversation ils se présentent en tant que tels), ainsi qu’à Goa à forte population catholique. La place des femmes nous a aussi posé question. Nous nous y attendions un peu mais pas à ce point. A Delhi notamment, nous avons passé toute une journée sans en voir presque aucune dans la rue alors que nous avons croisé des milliers d’hommes (imaginez comme Amandine se sentait à l’aise…). L’immense majorité des femmes subissent encore la loi de la purda, qui les oblige à se cacher (chez elle, ou au moins le visage quand elles sont dehors). Le corollaire est qu’une femme « libre », qui plus est blanche et blonde, attire les regards…
Nos conseils : Même si nous n’avons jamais ressenti d’insécurité, l’Inde est un pays que nous déconseillons à une femme seule. Le regard des hommes sur les femmes occidentales est lourd et dérangeant, surtout dans le Nord du pays. On aimerait croire qu’il ne s’agit que de curiosité mais on sent que cela va au-delà. Conseils pratiques à présent. Il est important de bien choisir ses hôtels. Ce n’est pas qu’un endroit où passer la nuit. Plus qu’ailleurs, ce sera aussi un refuge, un cocon quand la rue indienne vous fera craquer. A savoir : TripAdvisor marche super bien en Inde, c’est un sésame ! Chaque établissement revendique son bon classement, parfois à tort puisque de nombreux avis sont pipeautés par les gérants eux-mêmes ! Dire que vous avez un gros compte TripAdvisor peut s’avérer un argument de poids, pour le prix ou un surclassement, ou au moins pour éviter les mauvaises surprises. Pour qui a les moyens et veut un peu respirer, la voiture avec chauffeur est une excellente option. Nous n’y avons goûté qu’un jour mais avons vite compris son intérêt. C’est la seule possibilité pour avoir une pause de cette rue indienne qui fatigue, harcèle, abrutit de bruit. Cela permet d’avoir une personne de confiance avec vous pour filtrer les nombreuses et insistantes demandes qui vous accableront vite.
Delhi. Une ville que, à l’instar de beaucoup de voyageurs, nous n’avons pas beaucoup aimée. Elle est assez étendue et même si elle présente beaucoup d’intérêts touristiques, les parcourir est fatigant. Très vite la saleté, le bruit et les sollicitations par dizaines nous ont assaillis. New Delhi est la ville moderne, où on peut voir des familles sans le sou dormir au pied d’un hôtel 5 étoiles sur des avenues sans âme. Où sous les affreuses arcades de Connaught Place, créée par les Anglais au début du 20ème siècle, se nouent les business les plus étonnants. Nous résidions pour notre part dans le quartier backpacker de Pahar Ganj à côté de la gare. Nous étions dans la capitale lors de la fête nationale, et n’avons pas pu voir tout ce que nous voulions, même si nous avons visité à nos yeux le principal : le tombeau d’Humayun, empereur Moghol (musulman) du 16ème siècle. Magnifique sous le soleil de fin d’après-midi, dans les nappes de brouillard qui arrivent peu à peu.
Tout aussi incontournable, la mosquée Jama Masjid dans le quartier d’Old Delhi. Egalement de style moghol, c’est la plus grande mosquée indienne, pouvant accueillir 25’000 fidèles et datant de 1650. Possibilité de monter en haut du minaret pour une vue étonnante sur la ville et ses nappes de brouillard/pollution.
Agra. Encore une ville peu agréable, bruyante et poussiéreuse, située cette fois dans l’état de l’Uttar Pradesh. Nous ne sommes restés qu’une journée dans cette ville, suffisant pour un petit marathon avec un rickshaw qui nous a accompagnés tout du long.
Le grand incontournable est bien sûr le Taj Mahal. Nous y étions à l’ouverture, aux alentours de 7h, sans savoir s’il nous serait possible de le voir de la matinée, le brouillard très épais en cette saison ne se levant parfois que très tard. Nous avons été doublement chanceux : non seulement le brouillard qui nimbait le mausolée s’est dissipé assez vite, mais en plus nous étions presque seuls ! Le fait que les touristes indépendants soient très peu nombreux par rapport aux groupes permet de profiter des visites « en décalé ». En l’occurrence à partir de 10h30 c’est la cohue, mais avant, le rêve ! Nous avons beau l’avoir vu depuis toujours en photo, lorsqu’il est apparu à travers la porte d’entrée rouge, au fond d’un délicat jardin, ce fut un moment magique. Il est tellement beau ! Est-ce à cause de la symétrie, des gracieuses courbes mogholes, de sa couleur qui éclate au fur et à mesure que se lève le soleil ? Il donne en tout cas une impression de perfection qu’on a rarement vue. Nous sommes restés près de 4 heures à le prendre en photo sous toutes les coutures, à explorer ses recoins – saviez-vous par exemple que le monument rouge sur son côté droit était une mosquée ? Que le marbre blanc est couvert de calligraphies musulmanes ? Que les fleurs graciles entourant ses portes ne sont pas peintes mais faites de pierres précieuses venant de toute l’Asie ? L’audioguide plutôt bien fait rappelle l’histoire d’amour du 17ème siècle entre l’empereur Shah Jahan, le troisième « Grand Moghol » et son épouse (ou plutôt une de ses 3 épouses…) Mumtaz Mahal. A la mort de celle-ci, l’empereur inconsolable lui fit construire ce magnifique mausolée. Elle y repose donc (photos interdites à l’intérieur), rejointe 35 ans plus tard par son mari. Nous avons poursuivi la journée avec la visite du Fort d’Agra ou Fort Rouge, pour le coup très fréquenté. Il fut réalisé à la demande du grand Akbar, le premier « Grand Moghol », souverain musulman qui mit fin aux persécutions contre les Hindous. Nous avons fini avec le mausolée d’Itimad-ud-Daulah abusivement appelé Baby Taj. Outre le fait qu’il ne lui ressemble en rien, il faudrait plutôt l’appeler « Papy Taj » puisqu’y repose le grand-père de Mumtaz Mahal (la reine du Taj Mahal) ! Le mausolée est aussi en marbre blanc, avec de très simples décorations intérieures, bien agréable.
A vous le miam ! Une grande satisfaction. Nous n’avons mangé que local pendant un mois et ne nous sommes pas un instant lassés. Il y a certes les grands classiques que l’on connaît même en France, comme le butter chicken, le mouton rogan josh et le cheese nan. Mais il y a tellement plus ! Un bon moyen pour découvrir différentes recettes est de prendre un thali, une assiette composée de riz, pain (naan ou roti ou paratha), légumes et/ou viande, fromage (paneer), yaourt (curd) et parfois dessert. La diversité est telle que manger végétarien (là bas on dit « veg’ ») pendant plusieurs jours ne nous a pas gênés. On a eu parfois du très pimenté bien sûr, mais la plupart du temps en demandant « non spicy » on avait une recette tout à fait adaptée à nos délicats palais. Quant aux tarifs, les meilleurs qualité/prix se sont trouvés autour de 200 roupies (2,7€), avec dans ce cas une très belle vue depuis un rooftop par exemple et des serveurs aux petits soins ! Bon à savoir pour ne pas gâcher : un plat comme le byriani suffit souvent pour 2 personnes.
Rajasthan. Cet état de 70 millions d’habitants est celui de l’Inde fantasmée, des Maharajas et des palais. Les Rajpoutes, guerriers puissants établis depuis plus de 1000 ans ont su s’allier avec les Moghols (qui étaient à Delhi et Agra vous vous souvenez ?) puis les Anglais pour garder leur mode de vie et leurs richesses… Ils furent parmi les derniers à sa rallier à l’Inde en 1947. Aujourd’hui chaque grande ville a toujours son Maharaja, qui n’a plus de pouvoir mais souvent encore pas mal de sous.
Jaipur. C’est la porte d’entrée et la ville incontournable du Rajasthan. La ville est désagréable au possible, bruyante, poussiéreuse. Le centre est congestionné en raison des travaux du métro qui traînent depuis des années. Comme chaque grande ville rajasthanie, elle doit ses monuments à un homme providentiel (et non, ce n’est jamais une femme…). En l’occurrence Sawai Jai Singh II, érudit passionné d’urbanisme et d’astronomie. Inratable en plein centre historique, le Palais des Vents, ou Hawa Mahal, à la célébrée façade rose (Jaipur est d’ailleurs appelée la ville rose). Pas grand-chose à voir à l’intérieur, mais on se met à la place des femmes du 18ème siècle pour qui cet édifice a été réalisé afin de pouvoir voir sans être vues. Juste à côté, le Jantar Mantar, classé au patrimoine de l’UNESCO, est un ensemble de nombreux outils astronomiques rassemblés par Sawai Jai Singh II. Pas facile de décrypter ce qu’on voit. A part les cadrans solaires, ça parle azimut des planètes, distance des constellations etc… Bref on n’y a pas compris grand-chose, dommage. Toujours dans le même quartier se trouve le City Palace, toujours occupé par le Maharaja actuel. Bel édifice avec intéressantes expositions. La tour Ishwar Lat permet d’observer la ville de haut et de respirer quelques instants. A quelques minutes de bus, le Jaj Mahal est un célèbre et photogénique palais flottant (abandonné). Le point fort d’un séjour ici est le fort d’Amber, à 10km du centre-ville. Le fort date du 16ème siècle. Les Maharajas y ont résidé avant de s’installer à Jaipur. C’est un excellent exemple pour se familiariser avec le fonctionnement et l’agencement des palais du Rajasthan. Tous ont en effet plus ou moins les mêmes salles : des Diwan, salles d’audiences publiques ou privées ; le Sheesh Mahal, magnifique salle des miroirs ; des jardins et cours diverses servant parfois au couronnement ; les appartements privés ; la salle d’armes ; le zanana réservé aux femmes.
Jaisalmer. C’est aussi la porte d’entrée du désert du Thar. Voici une « petite » ville où tout est accessible à pied, où on profite de très belles haveli (maison ancienne construite autour d’une cour centrale, souvent transformées en guest houses sympa ou en hôtels de charme). D’où que l’on regarde, la ville fortifiée fondée au Moyen-Age nous surplombe avec ses 99 bastions. Ses ruelles rappellent certaines médinas nord-africaines, mais en plus sales et bruyantes malheureusement. Nous avons parcouru le palais Rajmahal qui domine l’entrée de la forteresse. Les couleurs de ses murs travaillés sont superbes sous la lumière de fin d’après-midi.
Un peu plus loin, le lac Garisar offre une balade sympa. Le Patwa-ka-haveli donne à voir le faste de la demeure d’un riche trafiquant d’opium du 19ème siècle. L’ensemble donne une impression de gros bourg rural, avec les vaches au milieu du marché, la poussière omniprésente, la sieste plutôt respectée. Les femmes sont vêtues de couleurs vives (roses ou rouges) et se couvrent souvent le visage d’un shawl. C’est ici que nous sommes entrés pour la première fois dans des temples jaïns. Le jaïnisme compte 4 millions d’adeptes en Inde. Très pure, résolument végétarienne (vegan même), cette doctrine prône des commandements stricts. Les magnifiques temples sont entièrement faits de marbre blanc. Et que dire du raffinement des sculptures ? Vraiment magnifiques ! Puis vint le moment du camel safari, comprendre un tour dans le désert. Plusieurs possibilités pour cela. Celle qui rencontre le plus de succès est une arrivée en car dans les dunes de Sam suivies de danses folkloriques sous des tentes. Pas vraiment notre truc. Heureusement en se renseignant bien nous avons trouvé un « non turistic tour » super. Accompagnés de chameliers, nous nous sommes promenés en dromadaire dans les belles dunes de Khuri, au coucher du soleil, jusqu’à notre campement, complétement isolé. Un bon dîner avant une fraîche nuit à la belle étoile, seuls dans le silence absolu. Plus un bruit, plus de pression, comme c’est reposant ! Une parenthèse magique et reposante que nous recommandons vivement.
Jodhpur. Encore 6 heures de train depuis Jaisalmer. C’est la cité bleue. Le must pour la découvrir : trouver un hôtel dans la vieille ville, avec une vue imprenable sur le fort de Merangarh, l’emblème incontournable de la ville. Il faut absolument visiter ce superbe palais rajpoute, que les maharadjas du coin (les Rathore) habitaient encore récemment. Du sommet du fort, superbe vue sur la ville, qui effectivement est bien bleue (couleur des brahmanes mais aussi pour repousser les moustiques) ! A 1km de là se trouve le Jaswant Thada, un cénotaphe de maharadja. Le quartier de la Clock Tower tout en bas est vivant sans être trop assommant et offre des promenades sympas. Un autre jour, nous sommes allés à la campagne rencontrer les Bishnoïs. Vous les avez sûrement déjà vus dans des reportages TV, par exemple ici. Il s’agit d’un peuple qui a un énorme respect pour la vie animale et végétale. Ils doivent respecter 29 préceptes comme ne pas manger de viande, aider les animaux abandonnés etc… L’histoire raconte que 363 Bishnoïs furent tués en 1730 pour avoir voulu sauver des arbres sacrés que le souverain voulait couper. Nous avons suivi dans sa tournée quotidienne Sanjay, qui rencontre une à une les familles pour leur apporter médicaments et eau. Le dénuement est évident mais les sourires bien présents.
Ranakpur. Tout simplement le plus beau temple jaïn du pays. Cette fois, le temple abrite 1444 colonnes toutes différentes ! Les sculptures sont encore très fines, présentes par centaines. On a du mal à imaginer le travail colossal pour les réaliser. Des moines jaïns, censés être des sages détachés de tout, parviennent à soutirer quelques centaines de roupies à des touristes européens en mal de spiritualité, contre quelques prières bidons. Sacrés Indiens ! En guise de déjeuner, nous avons opté pour un thali à 50 roupies (70 centimes d’euros) dans la cantine du temple. La cuisine jaïne est bien sûr végétarienne, mais exclut aussi le lait, les œufs, les tubercules…
Udaipur. Une très belle ville, un peu plus calme que la moyenne, construite de part et d’autres d’un lac. Le City Palace, énorme, fait de dizaines de pièces, est somptueux et montre que le maharadja est encore très présent dans la vie locale, même s’il ne jouit plus d’aucun pouvoir. Nous avons visité aussi le Bagore Ki Haveli qui présente un superbe spectacle de danse et de marionnettes le soir (pour la modique somme d’1,3€…). Pour profiter des magnifiques couchers du soleil on a le choix entre prendre un téléphérique pour une colline au sud de la ville ou faire une croisière pour s’approcher du Lake Palace, le plus bel hôtel de la veille construit sur une ile, pas du tout dans notre budget. A chaque fois les couleurs formidables sont au rendez-vous. Bref, Udaipur nous a beaucoup plu !
Cap vers le Sud cette fois, dans l’Etat du Maharashtra. Bombay, peuplée de 12 milions d’habitants et capitale commerciale du pays, est la ville tentaculaire par excellence, qu’on a tout de suite détestée. Et pourtant, forcés d’y passer une journée complète avant de quitter le pays, nous lui avons peu à peu trouver un certain charme, du moins dans sa partie historique, où l’on compte nombre de maisons coloniales et de bâtiments néo-classiques anglais. La gare Victoria mérite un coup d’oeil, comme la Jahangir Art Gallery ou le Gateway of India. Un peu plus excentrée mais très intéressant : Mani Bhavan, la maison de Gandhi lorsqu’il venait dans la ville. Elle retrace sa vie et sa philosophie, notamment avec de petites reproductions pédagogiques. En fait ce qui nous a plu à Bombay c’est surtout l’ambiance plus cosmopolite, moins pesante que dans les villes du Nord.
Goa. C’est un état du Sud de l’Inde avec un statut particulier, dû à son passé d’ancienne colonie portugaise. Contrairement à ce qu’on croit souvent, Goa n’est pas une ville mais une région de plus de 100 kilomètres de côte ! Il faut donc bien choisir son point de chute. Pour faire court, disons qu’au Nord c’est plutôt des plages bondées d’Indiens, de Russes et de jeunes venus boire et faire la fête ; au Sud, c’est beaucoup plus calme, pas trop d’activités et beaucoup moins de monde. Nous avons bien sûr choisi le Sud, et plus précisément le village de Benaulim, pour 5 jours. La plage est étonnamment propre pour l’Inde, avec une mer chaude parcourue de quelques vagues – très agréable ! Quelques curiosités non loin : la plus grande ville de Goa, Panjim, capitale portugaise jusqu’à ce que l’armée indienne marche sur Goa en 1961. Avec sa belle église et ses maisons colorées, elle ressemble par endroits à Lisbonne ou à des villes coloniales brésiliennes. Étonnant et reposant. Old Goa est quant à elle inscrite au patrimoine de l’UNESCO, avec la présence de plusieurs églises datant du 16ème siècle dont une abritant la dépouille de Saint François Xavier exposée au public. C’est encore un important lieu de pèlerinage pour les quelques 24 millions de chrétiens indiens. Bref, Goa est une étape que nous recommandons vivement pour qui a un peu de temps et le désir de recharger les batteries après l’Inde du Nord.
A vous l’arnaque ! Coup de gueule sur le prix des entrées dans les monuments, en constante augmentation. Pour les étrangers du moins, car les Indiens paient de 4 à 20 fois moins – et en général rien du tout. Le résultat : ils sont très nombreux à visiter les bijoux de leur pays – ce qui est bien – sans leur en accorder aucune valeur – ce qui est très mal. Dans beaucoup de lieux ils marchent sur des endroits interdits, gravent ou dessinent sur les murs centenaires ! Et attention, systématiquement, alors que nous avons payé les tickets à l’entrée, les caissiers « oubliaient » de rendre la monnaie. Un coup fréquent, habile… et horripilant.
La prochaine fois : Le Sud, qui semble très différent du Nord. Par exemple le Tamil Nadu ou le Kerala.
Un peu de musique en regardant les photos ? Bole Chudiyan, chanson rendue populaire grâce à la comédie musicale Barathi.