Drapeau_Saint-Martin Saint-Martin

Carte_Saint-MartinSaint-Martin en bref

Office du tourisme
Quand y aller
Budget moyen : 50€/jour/personne
Langues : français, anglais (St-Marteen)
Nombre d’habitants : environ 36’000 (2017)
 
 
 
 
 
 

Carnet de voyage à Saint-Martin

Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos

Quand : En juillet 2017, soit un mois avant que les îles ne soient dévastées par l’ouragan Irma…

Conditions : 2 semaines dans le même appartement (l’île est petite, pas la peine de changer d’hébergement). Véhicule de location – indispensable.

Ce qu’on attendait de la destination : Se reposer en France pour Amandine, alors enceinte de 6 mois, mais être quand même dépaysés !

Bilan : Une grande découverte ! L’île est petite, nous l’avons parcourue dans tous les sens et avons pu tester beaucoup de ses 37 plages.

Nos conseils : L’île étant coupée en 2, une partie française et une néerlandaise, il faut avant tout savoir ce qu’on cherche. Tandis que les petits appartements de charme sont dans le nord, les complexes imposants, le shopping et les casinos sont l’apanage du sud. Envie d’une escapade d’une journée sur l’île voisine, la célèbre Saint-Barthélémy, à 30 minutes de ferry ? Nos conseils sont ici !
Précision importante : suite au passage d’Irma, l’île a en grande partie étant dévastée. Notre récit décrit l’île anté-Irma et il faudra sans doute de nombreuses années avant qu’elle ne retrouve tous les charmes qui faisaient la joie des touristes.

Où nous sommes allés :

 

Partie française

Marigot. C’est la capitale de la partie française de l’île. Que peut-il bien rester du Fort Louis tricentenaire qui offrait une vue magnifique sur la marina ou du front de mer qui accueillait de petites cases colorées et le marché local ? Pas grand-chose si on se fie aux photos de l’été 2017… L’eau y est semble-t-il montée très haut, ravageant commerces (nombreux dans cette zone) et habitations.

Grand-Case. Une ville qu’on a adorée, accessible à pieds. Une route principale, de bons (mais chers) restaurants gastronomiques ou des lolos (boui-bouis proposant de la nourriture traditionnelle) et de petits magasins de créateurs, un esprit villageois, de petites cases qui bordent une mer bleu turquoise où accostent quelques embarcations,  de petits avions qui se posent presque en centre-ville pour le frisson… Oui, Grand-Case était absolument charmante… Sa localisation centrale en fait par ailleurs un lieu idéal pour découvrir l’île sur une semaine.

Anse Marcel. Là on ne parle plus vraiment de village, et l’on ne conseillerait pas d’y rester une semaine tant cette plage, plutôt difficile d’accès, est excentrée Mais y aller pour des journées au calme, trois fois oui ! L’anse est très peu fréquentée, uniquement accessible par deux hôtels de luxe qui ont été bien endommagés. Ici l’eau est plutôt verte et la mer calme offre de belles balades en canoë.

Orient Bay. C’est LA station balnéaire la plus courue et surement la plus célèbre de l’île. On est ici sur la côte-au-vent (par opposition à la côte-sous-le-vent), avec de beaux rouleaux déferlant le long d’une baie longue de plusieurs kilomètres. S’y succèdent plusieurs clubs de plage pour toutes les bourses, offrant restauration, transat, wifi… Certains plutôt m’as-tu-vu à l’entrée de la plage mais d’autres plus relax et sympas quand on s’éloigne. Bon, ce n’est pas le lieu pour profiter au mieux du calme, mais c’est un incontournable, notamment pour s’essayer aux sports nautiques. C’est aussi de là qu’on a une superbe vue sur Saint Barthélémy. A noter que le côté sud est réservé aux nudistes. Toujours plus au sud, dernière plage de la partie française, la plage du Galion est très fréquentée par les familles dans une ambiance festive (un peu glauque le soir…) autour du lagon.

Ilet Pinel. Une petite excursion incontournable qu’on a failli rater à cause des sargasses qui bloquaient l’embarcadère du Cul-de-Sac d’où partent les bateaux pour 15 petites minutes de traversée. Sur place, pas grand-chose, si ce n’est deux paillotes et un parcours de sentier marin plutôt agréable pour découvrir la réserve naturelle (palmes requises, pour snorkelers à l’aise). L’île est occupée par une importante colonie de gros iguanes peu farouches. A part ça, un lagon en pente douce avec des couleurs incroyables… En bref un petit paradis à éviter le week-end, très fréquenté.

D’autres idées de plages : Friar’s Bay, familiale et idéale pour un pique-nique. 15 minutes de marche permettent de se rendre à la belle et sauvage Happy Bay, (beaucoup de courant).  Du côté ouest cette fois, dans les quartiers chics des Terres-Basses : la Baie Rouge tient son nom de son sable légèrement teintée. Baie Longue est quant à elle plus difficile d’accès car dans une zone privée. Peu fréquentée, elle est longue, vierge mais là encore attention aux courants !

 

Partie néerlandaise

Philisburgh est la capitale de cette partie de l’île. Contrairement à Marigot la capitale française elle est toute tournée vers sa magnifique et très étendue plage de Great Bay. C’est ici que les énormes bateaux de croisières font halte pour déverser pendant quelques jours leur flot de voyageurs sur la promenade du bord de mer ou sur Front Street. Le reste du temps, elle nous a paru plutôt calme voire austère, avec les magasins et restaurants fermés. A voir si vous êtes dans le coin : le petit musée local qui revient sur l’histoire de l’île, ses richesses et ses faiblesses. A une extrémité de la baie, sur un promontoire qui offre une vue magnifique se trouve le Fort Amsterdam. C’est ici que tout a commencé avec l’arrivée des Hollandais en 1631. Il ne reste pus grand-chose de cette garnison, qui plus est qui se trouve maintenant dans un complexe hôtelier privé, mais sa visite -gratuite mais venteuse- permet de voir l’île sous un autre jour.

Simpson Bay se trouve à l’ouest de Philipsburg. On est ici dans le tourisme de masse, peu de charme pour cette zone où s’alignent casinos, magasins et restaurants de chaîne. Cependant, en se perdant dans de petites rues pavillonnaires, on arrive sur une plage très longue et super agréable.  

Maho Bay. Un incontournable de l’île. Enfin avant Irma, car cette « attraction » nécessite l’arrivée de gros porteurs sur le tarmac du petit aéroport de Juliana qui a été en grande partie détruit… Ce n’est ni la plus belle ni la plus calme des plages. Mais elle est/était unique au monde. Jamais un avion à l’atterrissage ne passe si près des baigneurs. Ne pas rater le vol Air France en provenance de Paris qui arrive dans l’après-midi. A savoir : il est difficile de s’y garer, elle est bruyante et il n’y a pas du tout d’ombre pour se protéger. Pour passer un après-midi au calme, on préférera sa voisine de Mullet Bay, qui offre par ailleurs un agréable spot de snorkeling, facile d’accès.

A vous le bon resto ! Sol e Luna, à mi-chemin entre Cul de Sac et Mont Vernon. Dans une destination où les restaurants sont chers et la qualité pas toujours au rendez-vous, nous avons trouvé LE bon plan en matière de rapport qualité/prix/cadre. Le menu du midi dans les 25 euros, renouvelé chaque jour, est génial, frais et original.

a_vous_bel_hotelA vous le bel appart ! L’Orient Beach Studio : Imaginez un studio tout confort avec une vue imprenable sur la baie orientale. Un petit cocon proche de toutes les commodités, idéal pour découvrir l’île… C’était notre QG pendant plus de deux semaine sur place et nous vous le recommandons vivement ! Alors oui, comme tous les hébergements il a souffert du passage d’Irma, mais nul doute que Michel – son propriétaire – aura à cœur de tout remettre sur pied aussi vite que possible.

 La prochaine fois : profiter en famille des bienfaits de l’île !

Un peu de musique en regardant les photos ? Lucy de la chanteuse Destra Garcia venue de l’île voisine de Trinidad. Il s’agit de soca, un style très répondu dans les Caraibes.