Uyuni et le Sud Lipez : les plus beaux paysages du monde ?

IMG_0275Voilà, tout est en place : la team (nous 2 et les deux tourdumondistes parisiens Adrien et Pauline, David le guide-chauffeur et Ana la cuisinière), le 4*4 doré, le programme (qu’on a travaillé détail par détail avec l’agence los Salares à Tupiza), les provisions sur le toit, le beau temps… On décolle pour 3 nuits et 4 jours pour un périple parmi les plus beaux paysages du monde !

DSC04169Jour 1 : départ très matinal de Tupiza. Il faut plusieurs heures d’une route belle mais bien tortueuse pour rejoindre Uyuni, où nous nous arrêtons pour déjeuner et acheter les transferts pour le Chili. On est bien contents de ne pas rester dans cette ville sans aucun charme. Après un stop au cimetière des trains (merci les Français et les Allemands anciens exploitants de la ligne de ne rien avoir évacué/dépollué…) on entre dans le fameux salar ! On guette avec fébrilité les marques blanches de sel au sol, qui vont nous permettre de dire « ça y est, on y est ! ». On s’arrête à ce qui fut le premier hôtel de sel à l’entrée du salar, qui est aujourd’hui une étape du Paris Dakar. Sans croiser aucune voiture (on avait conçu le programme pour), on s’approche du beau volcan Tunupa au nord du salar. C’est à ses pieds, dans le village de Coquesa, que nous dormirons dans un hôtel de sel. Super surprise : alors qu’on s’attendait vraiment à quelque chose de très rustique, le confort est bon et nous sommes les seuls clients ! On a même l’eau chaude pour la douche, un luxe !

DSC04391Jour 2 : vu qu’on est juste à côté, on va voir ce fameux volcan Tunupa, au cratère multicolore. Manque de pot, David le guide nous explique mal par où passer, la balade dure beaucoup plus longtemps que prévu, on n’arrive jamais au fameux mirador qu’on était censés trouver. On doit traverser des terrains caillouteux, il fait froid mais la vue sur le salar est sympa. Le salar justement, nous y retournons pour visiter l’île Incahuasi, ancienne île corallienne qui abrite des centaines de cactus. Après le déjeuner, c’est le moment des « fotos locas« , les photos folles sur fond de salar, où on peut jouer avec la perspective et les profondeurs de champ. Pas si facile que ça ! Des idées qu’on avait se révèlent impossibles à mettre en œuvre. Heureusement David nous aiguille pour quelques clichés sympas. Avec Adrien et Pauline on réalise un challenge un peu fou : faire poser Ana-la-cuisinière-qui-fait-toujours-la-gueule avec nous. Énorme ! Il nous faut encore 2 heures d’une route presque champêtre pour arriver à Alota, où nous passons la nuit.

DSC04621Jour 3 : ce sera la plus intense, nous donnant l’impression de vivre plusieurs jours en un. Après concertation, nous décidons d’arriver dans le Sud Lipez par la route la moins touristique, et de fait nous serons presque toujours seuls pour profiter de ces magnifiques paysages, changeant tous les 5-10 kilomètres. Nous passons notamment par une belle lagune noire où nous découvrons les vichcayas, mix un peu effrayant entre un lapin et un écureuil. Notre restaurant à midi ? Le coffre du 4*4, juste devant la laguna Colorada ! Le froid se fait sentir, rehaussé par un petit vent qui va bien, mais peu importe, c’est tellement beau ! On passe encore une heure avec les flamants roses pour seuls compagnons à l’admirer. L’après-midi réserve encore de beaux moments, comme une superbe baignade aux aguas termales (il fait très froid dehors mais l’eau doit être dans les 35 degrés) ou le désert de Dali (où le peintre français n’est jamais allé, mais qui rappelle étrangement ses œuvres). Nous arrivons sous la neige à la laguna verde et Hito Cajon, dernier poste bolivien avant la frontière chilienne, où nous partageons une sorte de refuge avec pas mal de touristes. On a encore baissé d’un cran dans le confort, cette fois pas d’eau chaude. Et pas de chauffage non plus, alors qu’on passe bien sous les 10 degrés dans la chambre, dure nuit !

DSC04677Jour 4 : bye bye la Bolivie ! Après 3 semaines parfois éprouvantes (chaud, froid, altitude, pas de confort) c’est sous la neige que nous faisons nos derniers kilomètres de route. Au pied du majestueux volcan Licancabur qui marque la frontière, nous disons au revoir à David qui a été top, laissons Ana occupée à tricoter dans la voiture (…) et prenons un bus qui en une heure nous emmène dans un autre pays – ou plutôt sur une autre planète : le Chili !

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