Saturday night fever à Baños

C’est écrit dans tous les guides : évitez la petite ville de Baños le week-end car elle est prise d’assaut par les Équatoriens. Bingo on y était ce week-end… et on a bien rigolé !

Cette petite ville encaissée dans la montagne, à moins de 10 kilomètres d’un volcan actif, voue un culte à la Vierge qui l’aurait sauvée lors d’une éruption au 18ème siècle. Depuis, les Équatoriens de tout le pays s’y précipitent, dans un joyeux mélange de piété, de consommation à outrance et de fun. On peut ainsi voir les messes bondées se succéder dans la très belle église, des prêtres bénir à tour de bras des voitures, des commerçants se battre pour vendre leur melcocha (guimauve faite de miel et sucre de canne), un défilé continu de toutous bichonnés, des boîtes de nuit qui crachent leur reggaeton… Bref, un joyeux fouillis qui nous a bien plu et dans lequel on s’est au contraire plongés.

Dès vendredi soir, on va à the place to be à Baños : les bains d’eau chauffée (de 38 à 43°) par le volcan voisin actif Tungurahua, censée avoir des vertus curatives.
Tant qu’à faire on va au très populaire balneario de la Virgen, situé en bas d’une belle cascade. Et là, alors qu’on est rentrés dans les premiers, très vite ça se bouscule, on se marche (ou flotte) dessus ! Des Équatoriens pour la plupart, venus en famille ou entre amis. Les samedi et dimanche c’est encore pire (voir des photos ici).

DSC00346Durant le week-end, nous faisons 2 sorties en chiva, sorte de gros camion bien kitsch avec couleurs et musique :
– pour la route des cascades, où nous nous arrêtons pour une impressionnante tarabita et pour le fameux Paillon del Diablo, cascade la plus célèbre du coin, très puissante et sous laquelle on peut se faufiler (au prix de quelques gouttes)

– pour la casa del arbol, attraction hyper touristique consistant en une cabane avec deux balançoires dans le vide (eh ouais, ici on aime les plaisirs simples). Au retour, une excitation s’empare de la chiva, tout le monde crie et sort son portable. On se retourne, on essaie de comprendre, et là on LE voit, le Tunguruhua dont on dit qu’il ne se dévoile jamais ! Majestueux et laissant pour une fois apparaître ses neiges éternelles. Grandiose !

Mais Baños sait aussi offrir un peu de calme pour qui s éloigne un peu. Au prix de 2 heures de montée à pied non stop, nous nous rendons au mirador du volcan, offrant là encore de magnifiques vues. La balade est vraiment exténuante, et une nouvelle fois des Équatoriens proposent de nous redescendre en voiture – gracias amigos ! Le lendemain, il nous faut cette fois gravir 600 marches pour arriver au mirador de la Virgen, offrant un magnifique panorama sur la ville.

Et si vous désirez y aller, on vous a trouvé pour pas cher un hôtel qu’aucun guide ne donne, un peu en dehors de la ville (à 5 minutes à pied du centre) donc au calme, avec des gérants très sympas et une belle vue sur les cascades depuis certaines chambres (dont la nôtre ^^) : hôtel Puerta del Sol.

 

5 réflexions sur « Saturday night fever à Baños »

  1. Cecilia

    C’est beau! bon même si envahie, du coup ça la rend vivante! 🙂
    PS: c’est dommage de ne pas pouvoir s’abonner aux réponses des commentaires, du coup on ne peut pas savoir si vous nous répondez^^

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