En bref
Office du tourisme
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 65€/jour/personne
Langue : allemand
Nombre d’habitants : 9 millions (2022)
Carnet de voyage en Autriche
Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos
Conditions : Sur la route de la Slovénie, nous avons pris notre temps, passant par le nord de la Suisse, la rive sud du Lac de Constance, traversant le Tyrol puis direction sud pour arriver dans les Alpes slovènes.
Ce qu’on attendait de la destination : Une première approche d’un pays quasi-voisin où nous n’avions pourtant encore jamais mis les pieds.
Bilan : Nous ne sommes pas restés longtemps, probablement pas assez pour apprendre à apprécier le pays et ses singularités. Le paysage du Tyrol nous a semblé superbe. En revanche nous avons trouvé les gens moyennement chaleureux. Peut-être parce que nous étions dans des zones touristiques.
Nos conseils : Bien se renseigner pour l’achat de vignette, à partir de 9,90 euros les 10 jours. Elle est nécessaire sur la plupart des grands axes du pays, ce qui ne vous dispensera pas de payer en plus des péages notamment pour sortir du pays. On a trouvé les logements vraiment chers, ne pas hésiter à s’y prendre à l’avance car le Tyrol et les grandes villes sont très prisées l’été et le choix peut vite être réduit.
L’Autriche partage le Lac de Constance (Bodensee) avec la Suisse et l’Allemagne. Nous avons passé une nuit à Bregenz, qui fut notre porte d’entrée pour le pays. Nous avons peu profité de la zone à cause de fortes pluies mais Bregenz a apparemment tout pour plaire, dans une région que nous aimons beaucoup (voir notre page sur l’Allemagne) : un centre médiéval, la modernité avec une architecture réputée et un dynamisme certain avec des festivals en tout saison.
Innsbruck est la 2ème plus grande ville des Alpes après Grenoble. C’est la capitale de l’Etat du Tyrol. Bien qu’elle soit géographiquement excentrée elle était pile sur notre route et nous nous y sommes arrêtés une journée. Elle est parcourue par la jolie rivière Inn qui a donné son nom à la ville, littéralement « Le pont sur l’Inn« . L’arrivée en voiture nous laissait présager le meilleur, avec des montagnes à perte de vue et des toits brillants au soleil. Une fois garés en plein centre, nous avons tout visité à pieds, mais il est apparemment très facile de se déplacer en tramway. Nous avons tout de suite vu que la ville était opulente : de larges artères, des édifices parfaitement entretenus, un calme bienvenu… Même si le quartier historique est très touristique, s’éloigner de quelques rues permet de belles découvertes. Les incontournables sont le Hofburg, ancienne résidence impériale d’Autriche-Hongrie, aujourd’hui reconvertie en musée, et le Petit Toit d’Or, attraction centrale, érigée par l’Empereur Maximilien au 16ème siècle. Depuis l’Arc de Triomphe, la Maria-Theresien Strasse emmène tout naturellement les visiteurs le long d’une agréable balade se concluant sur les rives de l’Inn. De l’autre côté de la rivière, des maisons colorées et en arrière-plan les Alpes. On a joué à cache-cache avec la pluie mais cela n’a pas entamé la bonne impression qu’on a eue. Bien sûr l’hiver l’ambiance doit être encore différente, Innsbruck devenant une capitale européenne des sports d’hiver. Elle a d’ailleurs accueilli deux fois les Jeux Olympiques d’Hiver, en 1964 et 1976. Depuis l’autoroute qui sort de la ville une vision surprend : l’immense tremplin du Bergisel, où se déroulent régulièrement les compétitions de saut à ski. Il peut être visité toute l’année et la vue de son sommet est juste dingue – notre profond respect aux sauteurs.
Salzbourg est le point de rencontre des cultures italienne et allemande. Le résultat est une ville baroque parmi les plus visitées d’Autriche. Elle est bien entendue mondialement connue pour être LA ville de Mozart. Il y est né, y a vécu et son empreinte est partout, notamment dans la maison de ses parents et celle où il habitait, toutes deux transformées en musée (comme nous étions avec les filles, une visite nous semblait compliquée) . Il est aussi et surtout partout dans les devantures des magasins, avec un merchandising qu’on a rarement vu ailleurs… Nous avons goûté bien sûr les Mozartkugel, petites boules de chocolat fourrées à la pâte d’amande et au praliné. Nous avons fait une promenade de plusieurs heures et pas mal de kilomètres, en partant des très beaux jardins de Mirabell qui offrent une vue saisissante sur la vieille ville et la forteresse. En poursuivant vers le centre, on arrive naturellement à la rivière Salzach et son pont donnant une vue emblématique de la ville – tellement connue qu’elle est reproduite sur les T-shirts qu’on a achetés aux filles ! De l’autre côté de la rivière, la pression touristique se fait encore plus pensante. Les ruelles remplies de petites échoppes traditionnelles (ou de magasins de grandes marques par endroit) sont vite obstruées. La Getreidestrasse est la ruelle commerçante la plus pittoresque. On était plus à l’aise en nous éloignant un peu. On a beaucoup aimé l’enfilade de places majestueuses avec des bâtiments multicentenaires, qui se finissent par la Residenzplatz et la Mozartplatz bien sûr !
La prochaine fois : ben presque tout le pays ! Nous avons en effet vu très peu, avec beaucoup de route et de pluie. On reviendra donc pour une autre occasion, en espérant rencontrer la chaleur autrichienne 😉
Un peu de musique en regardant les photos ? Du Mozart, forcément ! Ici Sonata n°11 par le pianiste autrichien Alfred Brendel.