28 jours
4300 kilomètres (+2 vols internes)
Repas :
Bon, que dire ? Fish and chips, burgers, wraps, poulet… Un régime un peu long sur un mois. Dès que possible, dans les grandes villes, nous nous réfugions dans les restaurants indiens ou asiatiques. La scène culinaire de Sydney notamment est réputée, mais la cuisine inventive et de qualité n’était pas adaptée à nos bourses !
Hébergement :
Nous sommes restés une semaine en AirBnB à Sydney, une solution pratique pour les grandes villes, qui nous a permis de découvrir le super quartier de Paddington et de vraiment y prendre nos marques. Le reste du temps, pendant les road trips, ce fut une succession de motels plus ou moins accueillants mais avec tous les mêmes équipements, pour environ 100$. A noter qu’il est impératif de réserver en saison haute : peu de choix à certains endroits et réception fermant tôt dans la soirée. De manière générale, l’accueil est poli mais impersonnel. Étonnamment pas mal de problèmes de wifi (inopérant ou limité).
Transport :
Imaginez-vous un pays de la taille d’un continent… Aller en Australie, même pour plusieurs mois, c’est forcément faire des choix déchirants. Si certains choix s’imposent en raison du climat qui varie d’une région à l’autre, d’autres doivent être faits en fonction des distances énormes. Il faut garder à l’esprit qu’on ne roule pas vite en Australie. Les vitesses sont limitées et les contrôles très nombreux. Il y avait lors de notre passage beaucoup de travaux d’été sur des highways à 2 fois 1 voie qui nous ont beaucoup ralentis. L’avion peut se révéler une bonne option, même si on a trouvé les prix vraiment élevés pour aller dans le Red Center notamment.
Environnement :
L’Australie est souvent pointée du doigt pour sa politique non respectueuse de l’environnement, elle qui jouit pourtant d’un eco système parmi les plus merveilleux et variés du monde. Non signataire du protocole de Kyoto, la Grande Barrière de Corail (site UNESCO) est menacée par des projets miniers. Si nous n’avons pas été les témoins directs de ces négligences, nous avons en tout cas constaté les conséquences très concrètes du dérèglement climatique : pluies diluviennes en plein été, alternant avec des périodes de canicule propices aux incendies.
Patrimoine :
C’est là qu’on se fâche. Où sont les Aborigènes ? Comme nous l’expliquons ici, relégués dans des « communautés » après avoir été spoliés, chassés et décimés en quelques décennies. On peut passer des semaines en Australie en croyant vraiment que la norme ici est d’être blond aux yeux bleus comme dans toutes les pubs. L’absence des indigènes dans la vie quotidienne et sur la scène publique nous a d’autant plus sauté aux yeux que nous venions de Nouvelle-Zélande où les Maoris jouent un rôle important et de Nouvelle-Calédonie où nous avions surtout côtoyé des Kanaks.
« A part ça », bonne mise valeur du patrimoine naturel. Environ 500 parcs nationaux à travers tout le pays, la plupart du temps gratuits. Il est parfois difficile de s’y retrouver devant autant de possibilités. Les guides français ne font qu’effleurer en quelques pages certaines régions immenses. Les publications touristiques du New South Wales ou du Victoria nous ont été de précieuses alliées pour élaborer nos choix de balades. Si on aime la nature, il est possible de rester des semaines entières à découvrir de très beaux endroits sans débourser un centime.
Sécurité :
L’Australie est un pays sûr. Si certains faits divers tournent en boucle c’est justement parce qu’ils sont rares. Les seuls moments où on s’est sentis moins à l’aise ce sont le soir dans certains quartiers de backpackers bourrés des grandes villes.
Ces trucs qui nous ont étonnés :
– le temps ! En un mois nous avons très régulièrement rencontré la pluie, dans les régions que nous avions choisies car étant en plein été. On l’a même eue dans le désert ! Et quand les pluies diluviennes cessaient, c’était pour la canicule et les incendies. Une chose est sûre : le dérèglement climatique, l’Australie connait !
– La proximité avec les animaux, que nous n’avions plus ressentie aussi fortement depuis les Galápagos. Il y a bien sûr les très photogéniques kangourous et les koalas que l’on peut voir en liberté (d’ailleurs on se demande l’intérêt d’en mettre dans tous les zoos du pays !). Mais aussi les dingos, les oiseaux majestueux aux cris hallucinants, les chauve-souris énormes, les insectes imposants…
– Une passion dévorante qui nous dépasse : le cricket ! Pas un JT TV ou radio sans qu’on en parle. Les cricket legends sont des prescripteurs. La moindre info (suspension de joueurs pour dopage quand on y était) est commentée pendant des jours. Bon…
– Les Australiens sont cash, dans leurs attitudes comme leurs propos. Ce qui peut selon les cas s’apparenter à de l’impolitesse est en fait une absence de prise de tête, bien illustrée par leur phrase fétiche : « No worries ». En quelques jours on voit très vite la différence avec les voisins néo-zélandais par exemple, beaucoup plus dans la retenue British.
– Quelques jours à Sydney et une évidence : ici on fait attention à la mode ! Rien à voir avec les États-Unis où on sort en pyjama. Les jeunes surtout sont « stylés » même si on n’adhère pas forcément aux choix faits. Les grandes tendances 2016 ? La barbe très longue pour les garçons (jamais vu autant de hipsters au m²) et le short-culotte en jean pour les filles.
– Un grand contraste avec la France : le nombre de librairies ! La moindre petite ville semble avoir la sienne. Quant aux quartiers bobos des grandes villes (comme Darlinghurst à Sydney), c’est presque à chaque coin de rue, avec des thématiques ou des cafés/épiceries fines en même temps.
– Par faute de temps ou de moyens, nous sommes parfois allés dans des fast foods. A noter qu’ici Burger King s’appelle Hungry Jack’s et qu’au MC Do on peut créer son propre burger et se le faire servir à table. Mais ce qui nous a frappés c’est surtout la saleté de ces endroits ! Dans les petites comme les grandes villes, et surtout le soir, absolument aucune hygiène dans la salle, burgers froids et mal faits, aucun standard minimum des chaînes respecté. Étrange !
– Nous étions en pleines « grandes vacances » et avons vu dans beaucoup de commerces de très jeunes salariés, embauchés quelques semaines ou aidant leurs parents. Étrange d’être servis par des (presque) enfants, en tout cas toujours très appliqués.
Nos étapes :
– Sydney, récit, appartement AirBnB à Paddingon
– Melbourne, récit, Pegasus Appart Hôtel 5/5
– Kings Canyon, récit, Kings Canyon Creek station 3/5
– Uluru, récit, Ayer’s Rock Campground 4/5
– Fraser Island, récit, Eurong Beach Resort 3/5
– Brisbane, récit, Georges Williams Hotel 4/5
Nous avons failli nous rencontrer à Melbourne domage.
Mon séjour a été plus court que le tien, et different en effet nous avions un guide 24 h sur 24, et qui était aux petits soins pour nous.
Une chose que j’ai apprécier, les toilettes publiques, il y en a partout et toujours propres, même pas de graffiti !!!
En ce qui concerne les aborigènes, il nous a expliqué que c’est un sujet tabou pour les australiens et que le situation est un peu compliquée pour améliorer les choses, nous en avons vu très peu.
le cricket est en effet omniprésent et notre guide chéri est mordu et nous avons eu droit a du cricket à noël et des cours intensifs pour comprendre les règles du jeu. Nous avons opter pour un road-tour tres nature avec camping dans les parcs naturels la majorité des nuits, c’est vraiment génial de se réveiller avec le cris des peroquets’ des peruches et autres oiseaux. Et avons trouver que la nature etait bien respectée.
Je ne sais pas si les changements climatiques sont dû au réchauffement climatiques ou si cela a toujours été comme ça.
Quelle chance d’avoir un guide comme ça ! Je suis sûre que lui aussi a été bien chouchouté en retour 🙂 A bientôt pour une cricket zumba !