Eh non ce n’est pas péjoratif ou lourd ! Les Néo-Zélandais eux-mêmes se surnomment comme ça. C’est en tout cas avec 24 heures de retard qu’on arrive chez eux, à cause de la LAN, compagnie aérienne chilienne qui ne nous a juste pas envoyé d’avion pour quitter l’île de Pâques ! On voit donc des bribes d’Auckland au pas de course, à peine le temps de se familiariser avec la conduite à gauche. Nous avons en effet loué une voiture, moyen le plus facile pour parcourir les 2 îles qui constituent le pays (appelées Ile du Nord… et Ile du Sud). Juste avant de tracer la route, nous visitons le War Memorial Museum puis presque tous seuls le zoo d’Auckland. Le plus intéressant, ce sont les oiseaux endémiques, tous un peu bizarres (il leur manque les ailes latérales !). Il y a par exemple le kea ou le takahe et bien entendu le kiwi ! On réussit à en voir une fois nos yeux accoutumés à l’obscurité (ils ne sortent que la nuit et sont très craintifs). De bons morceaux quand même ; mais malheureusement impossible de prendre une photo – il faudra nous croire sur parole !
Pour nos premiers jours (et le premier week-end) dans l’Ile du Nord, nous choisissons la péninsule de Coromandel, dont le point d’entrée est à 1h30 au sud-est d’Auckland. Malheureusement nous avons rapidement un aperçu du « climat néo-zélandais ». Soit une journée entière de pluie – pas terrible pour voir belles plages et petites criques aux eaux transparentes. On tente quelques treks bien humides. On se console avec nos premiers fish-and-chips et repas indiens (beaucoup d’expatriés du sous-continent habitent ici). Et en fin de journée on parvient quand même à voir la mythique plage de Cathedral Cove, qu’on a pour nous tous seuls, et sans la pluie. Ouf !
Le lendemain dimanche le temps s’améliore, nous permettant de faire une belle balade le long de la lagune d’Opoutere aussi déserte (encore ? mais où sont les gens?) et dans les gorges de Karangahake, qui présentent un parcours retraçant l’histoire de l’exploitation de l’or dans la péninsule. Les traces de cette ruée sont encore bien visibles, dans plusieurs villes. Ainsi, à Thames où se trouve notre hôtel nous visitons une ancienne mine dont s’occupent aujourd’hui des retraités passionnés, et à Waihi voyons une mine à ciel ouvert, toujours exploitée.