A nous les Galapagos !

carte_GalapagosLes Galápagos étaient depuis des mois un gros morceau du voyage en terme d’organisation. On savait qu’on voulait y aller mais on ne savait pas comment. Croisière ou pas ? Et à quel prix ? Il faut savoir que tout est au moins 2 fois plus cher que sur le continent, et parfois encore plus cher qu’en France. Nous avons finalement fait un mix : 4 jours de croisière (achetée en last minute à Quito avec une bonne réduction, dans un des bateaux les moins chers donc les moins confortables, c’est sûr) puis 5 jours en hôtels sur Santa Cruz et la magnifique Isabela.
Tout cela nous a permis d’avoir un super panorama de ce que peuvent offrir ces îles magnifiques. Certaines découvertes, certains moments, peuvent sans conteste être classés parmi les meilleurs de tous nos voyages. Même si on savait un peu à quoi s’attendre, on était loin de s’imaginer la proximité qui existe là bas avec les animaux. Et quels animaux ! On a appris à courir dans le dos des otaries, enjamber les iguanes, observer sans se lasser albatros et pélicans à quelques centimètres… et à nager avec les tortues !!!

Notre album de photos est disponible sur Facebook ici.

Si l’envie vous prenait de venir par ici, voici la liste des endroits où nous sommes allés et des plus beaux spots.

DSC00629San Cristobal : c’est l’île où nous atterrissons. Nous n’y restons pas longtemps, seulement un après-midi à Cerro Brujo, très belle plage où on peut débarquer au milieu de dizaines d’otaries. En toile de fond, la fameuse pierre fendue, qui a donné le nom au lieu.

Española : un must d’après nous, mais accessible uniquement en croisière car elle est inhabitée. Bahia Gardner est une très DSC00757belle plage aux eaux cristallines (on y  fait du snorkeling) que l’on doit partager avec otaries, iguanes marins, crabes rouges, oiseaux…  Punto Suarez est LE site pour voir le plus d’oiseaux en très peu d’espace. 3h de balade se traduisent pour nous en des dizaines de pélicans, albatros, fous à pattes bleues, approchés à quelques mètres. Guide indispensable et de toute manière obligatoire.

Floreana (Santa Maria sur la carte) : la plus réputée pour la plongée. Notre autorisation donnée par le parc prévoit un snorkeling à 6h du matin à Islote Cormoran, alors que le soleil n’est pas haut, les courants bien marqués et l’eau très froide. Puis une autre à 10h à Punta Cormorant. Des conditions pas idéales donc, mais nous voyons de beaux poissons, des raies, des requins et on joue avec des bébés otaries !  Bahia post Office permet de voir où s’étaient implantés les premiers habitants de l’archipel. Nature plutôt hostile et aride ici, quelques flamants roses, puis une belle plage interdite à la baignade remplie de raies épineuses.

Santa Cruz est l’île la plus centrale et la plus facile d’accès en raison de son aéroport. On aime les attractions sympas, pas loin et gratuites :
los Gemelos, un affaissement volcanique qui aboutit à une sorte de cratère
DSC01231Darwin Station, centre de réhabilitation des tortues terrestres
el chato : réserve privée avec des tortues en liberté vraiment énormes ! Une équipe de télévision américaine tourne un documentaire sur une guide naturaliste du coin et nous propose de nous joindre à une visite qu’elle organise : OK ! Ce sera donc notre 2ème apparition TV après le cours de cuisine brésilien 🙂
Tortuga Bay, belle et grande plage très venteuse habitée par des iguanes marins, puis sa petite sœur plus calme juste derrière, où il fait bon se baigner
las Grietas, une sorte de grosse faille sur une presqu’île, remplie d’un mélange d’eau de mer et d’eau douce. On peut voir jusqu’à 12 mètres de profondeur ! Quelques gros poissons, eau très froide, mais un incontournable de l’île qui nous a bien plu.

On n’aime pas : les prix qui flambent ! Hôtels dans les 200€ la nuit, pizza dans les 15€… du grand n’importe quoi qui nous oblige à nous excentrer (mais on a trouvé cette super pension de famille) et à nous faire des pâtes !

Isabela, notre coup de cœur. Merci à tous les voyageurs rencontrés en Equateur ou lus sur Internet qui refilent le conseil. Cette île est la plus grande de l’archipel, et pourtant très peu habitée et très préservée. Jusqu’à présent, elle n’avait que des pistes (mais une route pavée était en construction lors de notre passage, c’en était presque incongru). Beaucoup d’hôtels et de restaurants par rapport au nombre de touristes à cette période (d’ailleurs on croise toujours les mêmes). Si on supporte les 2h de bateaux très mouvementées depuis Santa Cruz, on est donc très peu nombreux pour profiter des énormes richesses du lieu :
los Tuneles : excursion pas donnée, réalisée avec une agence en bateau, mais impossible d’y aller seul. On visite d’abord des concrétions volcaniques qui forment des sortes d’arches naturelles très belles, habitées par plein d’oiseaux. Puis arrive un snorkeling époustouflant (plus d’1h30) à faire de préférence à marée basse. On passe dans des sortes de bassins successifs, mix entre mer et mangroves, entre 50 centimètres et 2 mètres de profondeur selon les endroits. Guide essentiel pour identifier requins, raies et hippocampes. C’est là qu’on voit nos premières tortues de mer, quelle joie !
DSC01029– du coup on remet ça le lendemain matin avec l’excursion las Tintoreras, du nom local des requins corail qui ont élu domicile dans une petite piscine naturelle. On débarque sur une île volcanique étonnante pour voir iguanes et oiseaux. Puis snorkeling dans une baie calme, où nous restons près d’une heure seuls tous les deux avec une trentaine de tortues ! Incroyable…
centro de crianza : à l’image de la station Darwin de Santa Cruz, un centre de réhabilitation reproduction de grandes tortues terrestres
muro de lagrima : une belle promenade de plus de 10km entre mangroves et plages, qui passe par plusieurs petits trails. Au bout, les restes d’un mur parfaitement inutile, fait par des prisonniers lorqu’Isabela était une colonie pénitentiaire

Coin pratique : quelques conseils pour les futurs voyageurs

  • ne réservez pas à l’avance si vous êtes souples sur les dates. C’est dans les dernières semaines, voire les derniers jours, que l’on peut espérer voir le prix des croisières baisser ou négocier par mail le prix des hôtels
  • renseignez-vous sur ce que chaque île propose pour savoir ce que vous préférez voir. Vous pourrez ainsi comparer avec les trajets des croisières et remarquerez que certaines, aussi chères soient-elles, ne sont pas super intéressantes. Beaucoup d’entre elles proposent en effet des visites que l’on peut faire seuls et gratuitement sur Santa Cruz notamment… Si en revanche vous êtes passionnés par les oiseaux, seule une croisière vous permettra d’aller sur l’île d’Espanola par exemple
  • achetez vous-même votre billet d’avion (sinon les agences le font pour vous, avec une commission au passage) et utilisez les comparateurs Internet. Contrairement à ce qui est l’usage, c’est sur Kayak que nous avons pu faire près de 100€ d’économies pour notre vol par rapport au prix que proposait la compagnie (TAME) sur son site !
  • si vous avez de la place et passez votre vie dans l’eau, emmenez votre propre matériel de snorkeling. Ça vous évitera de payer en moyenne 5$ à chaque fois (et autant pour la combinaison indispensable pour l’eau froide) et vous échapperez au matériel parfois défectueux des agences
  • les îles portent souvent plusieurs noms, prenez garde à bien les identifier !

6 réflexions sur « A nous les Galapagos ! »

  1. Cecilia

    Les galapagos sont un rêve de petite fille, mais pareil entre toutes les infos qui circulent je ne sais pas si ce qui est le mieux c’est les croisières ou pas…
    Du coup vous avez quels arrêts en croisières et quels arrêts par vous même? les trajets étaient « faciles »?
    Merci par avance!

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