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Carte_BelgiqueEn bref

Office du tourisme (Flandre)
Office du tourisme (Wallonie)
Office du tourisme (Bruxelles)
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 60€/jour/personne
Langues : français, néerlandais, allemand
Nombre d’habitants : 12 millions (2024)

 

Carnet de voyage au Belgique

Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos

Quand : Un long week-end en novembre 2019 en amoureux, une semaine en avril 2024.

Conditions : Train et hôtel beaugosse pour le 1er séjour, voiture et échange de maison pour le 2ème (eh oui, on baisse en gamme quand on passe de 2 à 4 ^^).

Ce qu’on attendait de la destination : Découvrir nos voisins ! Un peu de dépaysement pas loin pas cher.

Bilan : Forcément, c’est plus simple et plus facile qu’ailleurs ! La richesse culturelle sur un petit territoire est assez incroyable, car la Flandre fut pendant longtemps le centre de l’Europe économique et culturelle.

Nos conseils : Si vous êtes adeptes de l’échange de maison, vous aurez des dizaines de choix pour une même destination ! Ça marche hyper bien en Belgique, il y a beaucoup d’inscrits, avec des maisons de charme, bien placées, bien décorées… C’est idéal pour découvrir des villes sympas gratuitement, avec une vraie vie de quartier (d’autant plus qu’on trouve les hôtels vraiment onéreux). Si vous n’êtes pas encore inscrits, ça peut s’arranger, et on peut même vous parrainer ici.

La note d’Elina et Nora : 8/10 Bon, c’est vrai qu’on n’a pas été très dépaysées, on se sentait comme à la maison ! Il y a beaucoup d’activités pour les enfants, moins onéreuses qu’en France. On a adoré les frites, les gaufres et le chocolat !

 
Où nous sommes allés :
 

La Flandre intérieure

unesco Bruges. On y a passé 3 jours pleins, en plein mois de novembre. Bon choix car il restait quelques couleurs d’automne et ce n’était pas encore la folie du marché de Noël. Et il a fait beau (mais froid, il faut le reconnaître). Nous avions un bel hôtel en plein centre, et on a sillonné l’intérieur de la vieille ville dans tous les sens. Même si nous avons vu les incontournables du XIV ème siècle, nous avons aussi bien profité des petites rues moins fréquentées mais bien sympathiques, les nombreuses églises, les parcs… Comme il faisait beau, on a même pu profiter d’un tour en bateau sur les fameux canaux de la ville. Le beffroi et sa halle aux draps sont bien sûr splendides. L’Historium de Bruges situé sur la Grand-Place nous a appris beaucoup de choses sur l’histoire de la ville, avec une partie super intéressante en réalité augmentée. Comme nous sommes des gourmands, on a aussi enchainé le Musée de la Frite et le musée Choco-story ! Enfin, l’endroit le plus calme et propice à la contemplation est pour nous le béguinage, situé un peu en-dehors du centre. Les béguines, femmes veuves ou célibataires, vivaient une vie monastique dans ces maisons blanchies à la chaux organisées autour d’un jardin magnifique. C’était une vie en communauté propre à la Flandre, qui offre une atmosphère très spéciale.

Damme. La petite sœur campagnarde de Bruges, située à quelques kilomètres. C’est avec les filles que nous y sommes allés, esquivant pour notre deuxième séjour Bruges qui au printemps est surpeuplée. Damme est beaucoup plus calme et nous avons eu la chance d’y aller le premier dimanche du mois, jour où se tient un marché aux livres sur la place du village. Il se découvre à pieds, il suffit de laisser sa voiture dans un des deux grands parkings gratuits 2 kilomètres avant. L’office du tourisme fournit une carte avec un parcours de plusieurs kilomètres permettant de découvrir les attractions de Damme. Avec Elina, nous sommes montées tout en haut de l’église (et c’est très sportif !) sur les conseils d’un gentil papi qui tenait l’entrée. De là, superbe vue sur le village, la campagne et les très nombreuses cigognes. La balade se terme le long des canaux. Par contre on a vraiment été étonnés des prix exorbitants des restaurants – privilégiez un pique-nique pour ne pas être captifs sur place.

Gand. Un très bel échange de maison nous a permis de nous installer pendant 3 jours dans un quartier vivant à quelques minutes à pied du centre. On nous avait dit le plus grand bien de cette ville, pas encore touchée comme Bruges par le surtourisme. Et c’est vrai que s’il y avait un peu de monde en ce week-end de printemps, c’était encore tout à fait supportable. L’office du tourisme fournit de précieuses cartes et informations. Les points d’intérêts sont nombreux et faciles d’accès, 1 000 ans d’histoires le long de ses canaux ! Nous avons commencé par le château des comtes de Flandre, qui surplombe la ville et permet d’en comprendre la topographie. Un audioguide à l’humour très belge fournit de bonnes indications historiques sur l’importance de la ville au Moyen-Age. Puis nous avons suivi les canaux naturellement jusqu’aux cartes postales les plus connues de la ville : les superbes maisons des quais Graslei et Korenlei. Cela nous a beaucoup fait penser à Copenhague. La balade en barque nous a permis en une petite heure de nous promener sur ces mêmes canaux. En continuant le cheminement, les églises s’enchainent jusqu’à la magnifique cathédrale Saint Bavon. Elle abrite le fameux retable monumental des frères Van Eyck « l’adoration de l’agneau mystique ». Et là surprise, il fallait payer plus de 10 euros chacun pour voir le tableau ! Vu que nous ignorions son existence jusqu’à ce jour et qu’on s’y connait très peu en art médiéval, on a passé notre tour. Heureusement que l’entrée de la cathédrale est, elle, gratuite ! Juste en face, nous sommes montés en haut du beffroi de 91 mètres. Un super moment pour les filles, qui ont découvert la sculpture d’origine du dragon gantois qui le surplombait, et se sont amusées à gravir les escaliers très étroits. La ville regorge de plein petits coins à découvrir, des sculptures, des galeries, des petits bouis-bouis où on mange pour pas grand-chose. Enfin vous l’aurez compris, on a beaucoup aimé cette ville !


 
unesco Bruxelles. Nous y sommes allés pour une journée-marathon depuis Gand. C’était un samedi et même un jour non travaillé, les embouteillages étaient à la hauteur de leur réputation et nous ont bien énervés. La ville est très étendue et éclatée entre plusieurs quartiers distincts, donc il faut bien organiser la visite en amont. Nous avions pour notre part décidé d’un programme hyper classique de touristes, à commencer par l’Atomium. Curieux monument que cet assemblage de boules représentant un cristal de fer. Construit pour l’Expo universelle de 1958, il faillit être détruit et fut finalement laissé à l’abandon avant de rouvrir au début des années 2000. Aujourd’hui c’est devenu un des emblèmes de la ville. On peut donc monter dedans, découvrir le panorama alentour et les expositions sons et lumières de ses couloirs. Nous avons continué la journée par une étape dans le quartier européen. Le week-end tout n’est pas ouvert, mais nous avons quand même bien senti l’ambiance très œcuménique qui y règne. Il y a plusieurs activités possibles. Nous sommes allés au Parlementarium, qui présente de manière interactive le fonctionnement des instances européennes. Il y a plusieurs parcours possibles, et même les filles ont accroché grâce à la version enfant de l’audioguide. Pour finir, direction l’hyper centre avec deux emblèmes de la ville : la magnifique (mais très très touristique) Grand-Place et le riquiqui Manneken Pis. Il y aurait bien sûr de quoi revenir et visiter encore plus dans l’immense Bruxelles-Capitale !

Courtrai. Une dernière halte sur le chemin du retour, à quelques kilomètres de la frontière française. Le centre était en travaux mais il était quand même possible de voir les principaux monuments au départ de la Grand-Place : le beffroi bien sûr, les tours Broel situées sur la rivière Lys et les deux églises. Mention spéciale pour le béguinage qui date du 15ème siècle, vraiment magnifique. Bien sûr plus modeste que celui de Gand, il n’en mérite pas moins d’être classé au même titre que tous ceux de la région au patrimoine de l’UNESCO.
 

La côte flamande

Ostende. Depuis Bruges, à un jet de train, nous avons eu la chance de voir Ostende sous un grand soleil d’automne. Le temps était tellement agréable que les « cuistax » étaient de sortie ! Les quoi ? Les « rosalies » pour les Français ! Un super moyen de découvrir les grandes étendues de la Mer du Nord. Depuis le port (où on peut visiter le fameux bateau-musée Amandine) le front de mer se poursuit avec les galeries royales et le Palais des thermes. Une impression d’être bloqués à la Belle Epoque, et ça change un peu du reste de la côte qui est très bétonnée années 70.

Nieuport. Cette ville a une place particulière dans l’Histoire de la Belgique. C’est ici qu’en 1914 les troupes allemandes furent stoppées aux portes de la ville grâce à une idée ingénieuse : inonder les polders, en l’occurrence la plaine de l’Yser, sur décision du roi. Cela servi à endiguer la déferlante des Allemands et figer la guerre. On recommande la carte proposée par l’Office du Tourisme qui propose des balades de différentes durées afin de découvrir les alentours, en passant par les sept écluses, le monument à Albert 1er, le port et le bord de mer.

a_vous_bon_planA vous le bon plan ! Center Parcs vous connaissez ? En Seine-et-Marne on habite à côté d’un Center Parcs appelé « Village Nature ». L’entrée à la journée est d’au moins 50 euros par jour par personne… En Belgique on voulait une pause piscine avec les filles, et en découvrant les prix des entrées des Center Parcs de Belgique, le choc ! On a cru que le site avait bugué ! 15 euros la journée par adulte, 12 euros par enfant, dans celui de la ville De Haan (le Coq). A l’intérieur, l’Aqua Mundo comme on a l’habitude, avec une eau bien plus chaude qu’en France, les jeux enfants etc. Bref, pour une journée ou un court séjour, c’est un vrai bon plan de traverser la frontière !

La prochaine fois : la Wallonie qu’on ne connait pas du tout !

Un peu de musique en regardant les photos ? Certes ce n’est pas tout jeune, mais à réécouter les paroles, on trouve Le plat pays très à propos, et Jacques Brel reste un patrimoine énorme.