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Office du tourisme
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 60 €/jour/personne
Langues : allemand
Nombre d’habitants : 83 millions (2019)

 
 
 
 
 
 

Carnet de voyage en Allemagne

Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos

Quand : 2 semaines en juillet 2020

Conditions : COVID ! Nous cherchions un endroit accessible facilement en voiture, sans besoin de réserver longtemps à l’avance. Nous avons pris quelques appartements sur AirBnB, avec à chaque fois des conditions d’annulation très souples « au cas où ».

Ce qu’on attendait de la destination : Amandine la germaniste était allée plusieurs fois en Allemagne et en disait beaucoup de bien depuis longtemps. Les restrictions liées à la crise sanitaire et l’envie de ne pas se coller à tous les touristes dans le sud de l’Europe nous ont finalement décidés. Nous avons concocté un programme nous concentrant sur le sud du pays, le Bade-Wurtemberg et la Bavière qui allient tous deux culture et nature. A noter que les offices du tourisme ont des sites internet passionnants, en français, donnant de bonnes idées, des approches thématiques, des idées d’activités pour les enfants etc…

Bilan : Choix quelque peu contraint mais bon choix au final ! Nous avons pu profiter des endroits les plus emblématiques de ces deux Länder (régions) d’habitude très fréquentés en été. Quel plaisir de flâner dans ces petites ruelles moyenâgeuses si photogéniques ! Nous avons eu un bel aperçu du patrimoine sud-allemand, avec des journées intenses et variées. Nous avons aussi fait quelques pauses détente dans des piscines tropicales type Center Parcs. Nous avons été étonnés du prix des activités (un peu moins chères qu’en France) et surtout des restaurants (beaucoup moins chers qu’ici).

La note d’Elina ! : 8/10. Très sûr, et beaucoup d’activités pour les petits. Aucune difficulté et même quelques avantages pour faire baisser les coûts : dans les restaurants les assiettes sont assez copieuses pour manger avec des enfants, et beaucoup d’activités proposent des tarifs préférentiels pour les familles.

Nos conseils : N’hésitez pas ! Oubliez les préjugés qu’on n’aura pas l’audace de rappeler ici. Il y a beaucoup de choses à voir, dans un environnement sûr et accessible. Si vous y allez avec votre voiture personnelle, il faut commander par courrier ou vous procurer en arrivant sur place une vignette auto. En fonction des émissions de votre voiture, vous aurez tel ou tel type de vignette écologique qui vous permettra ou vous empêchera au contraire d’accéder à certaines zones à faible émission. Il faut bien se renseigner avant, car bien sûr il y a des amendes à la clé pour les conducteurs indélicats.

Où nous sommes allés :

Itinéraire

Le Bade-Wurtemberg est limitrophe de la France. Il est composé de plusieurs régions très variées, tant d’un point de vue culturel qu’historique ou du climat. Le Pays de Bade est bien différent de la Forêt Noire qui l’est tout autant du lac de Constance. Grâce au site très bien fait de l’Office du Tourisme nous avons choisi de suivre la vallée du Neckar (avec une partie de la route des châteaux) en allant vers l’est. La Bavière est le plus grand Land d’Allemagne. Riche à tous points de vue, elle aurait pu nous occuper tout un été. Nous sommes exclusivement restés dans l’ouest en descendant le long de la route romantique jusqu’aux Alpes. Nous sommes ensuite revenus en longeant le Lac de Constance puis en traversant la Forêt Noire.

Cliquez ci-dessous sur « Show Map » pour voir notre parcours :

 
1.Heidelberg est souvent appelée « le joyau du Baroque ». Elle a inspiré de nombreux écrivains et poètes romantiques, dont l’illustre Goethe. Son université est la plus ancienne d’Allemagne (14ème siècle). L’image la plus célèbre de la ville est son château en grès situé sur les hauteurs du fleuve Neckar. Nous étions logés en dehors de la ville et y avons accédé par l’antique funiculaire en bois dont la station la plus élevée est le Königstuhl. Descente vertigineuse et pittoresque à travers la forêt pour accéder au célèbre château d’Heidelberg. La visite du château se passe essentiellement en extérieur, à l’exception d’un petit musée de la pharmacie. La cour principale offre un aperçu des différentes strates de l’Histoire de la ville, avec des ailes construites à différentes époques (du 14ème au 17ème siècles). Depuis la grande terrasse, vue imprenable sur la vieille ville et sa cathédrale. En descendant en centre-ville puis en empruntant le Vieux Pont pédestre pour traverser le Neckar, on arrive sur l’autre rive sur le Chemin des Philosophes. Celui-ci permet au prix de petites montées sympathiques pour les mollets de découvrir le fameux panorama. Y aller en fin d’après-midi pour avoir les plus belles couleurs. En redescendant et pour rejoindre le centre-ville, la promenade le long de la rivière offre une alternative rafraichissante. Il faut compter une bonne journée pour profiter de la ville à pieds, avec parfois beaucoup de monde en été (ce qui n’était pas le cas cette année en raison de la crise sanitaire).

C’est par une belle matinée ensoleillée et presque seuls que nous avons visité la jolie ville médiévale de Bad Wimpfen. Située sur les hauteurs du Neckar, elle offre de belles vues sur les alentours mais aussi et surtout de belles promenades parmi les maisons à colombages et les ruelles pavées. Le centre-ville est uniquement piéton, vraiment calme et uniforme, avec un soin particulier apporté par chaque habitant pour embellir son petit jardinet avec des fleurs ou de petites décorations. Très bon accueil (comme toujours) à l’office du tourisme qui nous a fourni un plan pour découvrir la ville. Nous sommes allés jusqu’ « au bout », c’est-à-dire jusqu’aux remparts avec leurs tours imposantes. Une seule activité payante, qui était en travaux lors de notre venue : la Tour Bleue, emblème de la ville.

Schwäbisch Hall. Attention, coup de coeur ! Encore quelques kilomètres vers l’Est nous ont permis de passer un agréable après-midi à Schwäbisch Hall, à la jonction de la Souabe et de la Franconie. Peu de touristes mais une petite ville plutôt animée, avec une population qui nous a semblé jeune et familiale. Elina s’y est tout de suite plu avec les jeux pour enfants et les magasins de jouets ! Là encore un parcours proposé par l’office du tourisme permet de se repérer. Compter 2 à 3 heures pour un tour complet. Dans la ville haute, la place du marché est dominée par l’église Saint Michael en haut d’un imposant escalier. On descend dans la ville basse à travers de petites ruelles. Au pied de la rivière se découvrent de très belles vues sur la ville est ses maisons multi-centenaires. Elina et Amandine étaient obligées de jouer les stars ! Des petites douceurs pour le goûter, de petits recoins où se perdre… non franchement on a aimé !

2. Toujours plus vers l’Est nous sommes passés pour quelques jours en Bavière. La petite ville de Rothenburg ob der Tauber est l’un des endroits les plus touristiques d’Allemagne, et marque le début de la route romantique « die romantische Strasse« . En été, ses petites ruelles médiévales parfaitement entretenues/reconstituées selon les zones, sont envahies de touristes. L' »année Covid » était donc la bonne pour visiter ce joyau au calme. On n’a donc pas beaucoup ressenti l’aspect « Disney » décrié par certains. Ou plutôt si mais dans le bon sens, puisque certains endroits de la ville ont bel et bien inspiré plusieurs dessins animés (La Belle et la Bête, Pinocchio…), dont la place Plönlein ici en photo. Nous avons passé la journée à arpenter tous les recoins de la vieille ville principalement piétonne et assez étendue. Les maisons à colombages sont colorées, les fontaines fleuries, les rues pavées offrent de nombreuses curiosités, on se croit transportés dans un autre temps ! On est cette fois clairement dans une ville-musée mais c’est largement justifié. Ce que nous avons préféré : nous perdre en haut des remparts et avoir de magnifiques vues sur les toits de la ville, ou encore flâner dans le jardin du château. Côté shopping, un incontournable : le magnifique magasin Käthe Wohlfahrt spécialisé dans les décorations de Noël. Certes ce n’était pas la période, et comme tout est artisanal ce n’est pas donné non plus, mais impossible de ne pas craquer pour des petits personnages que nous avons eu tant de plaisir à déballer pour notre sapin quelques mois après ! On se dit ici aussi que ces villes au caché certain doivent présenter au cœur de l’hiver un visage très différent mais tout aussi féérique…

La route romantique qui continue vers le Sud propose près de 30 étapes sur 460 kilomètres, à découvrir sur une ou plusieurs journées. Difficile de tout voir, et ce n’est de toute manière pas le but. Grâce à des sites très documentés comme celui-ci le mieux est de faire selon ses envies. Nous en avons choisi 2, avant de poser bagages au terme de la route, à Füssen. Le premier arrêt fut Dinkelsbühl, étincelante sous un magnifique ciel bleu. C’est une ville de taille modeste, ceinte tout de même de 18 tours et 4 ponts, qui nous a paru très bien préservée tout en étant habitée et vivante. Il y a bien sûr la grande place de Weinmarkt, du marché aux vins, qui attire invariablement, mais il faut se perdre au-delà. Les maisons de style Renaissance sont imposantes, très colorées et donnent une impression d’homogénéité étonnante. Des églises, des parcs, des petits jardins complètent ce tableau. Et une fois encore, dès l’entrée de la zone historique, un office du tourisme super utile nous a très bien accueillis avec une super carte permettant de ne rien rater. Au top, on vous dit !

Toujours en poursuivant le long de la route romantique, arrivée dans la région de la Souabe et retour au Moyen-Age avec la visite de Nördlingen. La ville était cette fois très animée et la circulation plus intense. La place de l’église en est le centre et est très agréable avec ses terrasses et fontaines. L’église Saint Georges justement date du 15ème siècle et est impressionnante. Nous avons passé finalement peu de temps pour cette étape qui en méritait sans doute plus, mais nous avons dû reprendre la route jusqu’à Füssen où l’office du tourisme nous avait préparé un beau programme !

3.Füssen im Allgaü, au pied des Alpes bavaroises, a été une étape un peu plus longue (3 jours) de notre voyage. L’Office du tourisme (des amours !) contacté en amont nous a préparé tout un programme pour profiter au mieux de cette ville riche en histoire et ultime étape de la route romantique. Histoire de bien se mettre dans le bain, nous avons commencé par une visite privative (nous 3). Renate Carré, mariée à un Français et maitrisant parfaitement la langue, a été passionnante lors de cette visite (nous vous donnons ses coordonnées sur demande). La petite ville de 15’000 habitants, plus haute de Bavière (prévoir une petite laine) a une riche histoire, étant le lieu de villégiature des princes-évèques d’Augsburg. Ce sont eux qui ont fait construire le château que l’on voit de partout en ville, le Hohes Schloss. Il abrite un musée de peintures mais on peut découvrir ses trompe l’œil vieux de 500 ans librement. Le pendant du château est l’ancien monastère bénédictin. Gigantesque, située en surplomb de la rivière Lech, il abrite la mairie mais aussi l’étonnant et à notre avis incontournable musée de la ville. On a rarement vu une muséographie aussi complète et recherchée dans une si petite ville. On y a finalement passé plusieurs heures lors d’une matinée pluvieuse. Les salles sont très diversifiées, allant des vestiges archéologiques aux violons typiques de la région. La basilique attenante est sublime et raconte à sa façon le faste passé de la ville. Si vous êtes plutôt nature, nous conseillons la montée au calvaire, qui débute hors de la ville, de l’autre côté de la Lech. Amandine la courageuse l’a fait seule (avec une petite fille sur le dos les 45 minutes de montée peuvent sembler longues). Quel panorama au sommet : la ville médiévale d’un côté, lacs et châteaux de l’autre… D’ailleurs ce qu’on brosse du regard est en partie autrichien car on n’est qu’à quelques kilomètres de la frontière.

unesco La ville est aussi un excellent point de départ pour visiter les châteaux de Louis II de Bavière : le château de Hohenschwangau et l’illustre château de Neuschwanstein. Renate nous avait sensibilisés à ce personnage étonnant. Nous le pensions seulement fantasque et mégalo. Bon c’est en partie vrai mais en même temps un peu plus complexe : il refusait surtout la charge qui lui incombait, tout comme les obligations que cela impliquait. Aucune envie de se marier, sûrement en avance sur son temps, refusant de laisser une trace de son passage (bon sur ce coup c’est raté, mais il avait demandé que ses châteaux soient détruits à sa mort !), Louis II, à la personnalité torturée, a surtout eu l’air très malheureux. Bref en tout cas, son illustre château, on savait qu’on le verrait un jour. Il est si emblématique, si… parfait ! Datant de 1870 mais intemporel, jamais terminé mais aux proportions idéales, ayant inspiré tellement d’artistes (mais aussi de dessins animés ^^). En période de Covid, les visites déjà compliquées à réserver en temps normal, étaient tout simplement inaccessibles. Pas grave, c’est de l’extérieur, dans son élément et son paysage féérique que nous l’attendions. Pour cela il faut laisser sa voiture en bas des collines sur lesquelles sont bâties les châteaux puis enchaîner avec une bonne petite grimpette (compter une heure !) ou comme nous l’avons fait 15 minutes de bus. Après quelques centaines de mètres dans la forêt, on a accès à une passerelle qui permet d’avoir LA vue du château. Nous sommes arrivés juste avant l’heure de pointe donc avons pu en profiter grandement. En continuant la balade plus avant nous sommes allés jusqu’à l’entrée du château en passant par des panoramas de montagnes magnifiques, mais aussi de vallées et de lacs. Le tout sous un soleil radieux, un grand plaisir !

Nous avons ensuite entamé la dernière partie de la boucle, destination retour, avec encore beaucoup à voir. A commencer par le lac de Constance, Bodensee en allemand, au nom si évocateur. A cheval entre l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, jouissant d’un climat très agréable, c’est la vraie « mer du sud de l’Allemagne ». Notre première étape pour une journée a été la ville de Lindau. Nous avons vraiment été surpris par l’ambiance méditerranéenne du lieu. Du soleil, une végétation méridionale, des terrasses, tout le monde dehors, un port… A moins d’une heure de route des alpes bavaroises le contraste est saisissant ! Hormis une balade dans la ville bien agréable avec ses ruelles piétonnes, nous avons bien sûr admiré les deux emblèmes de la ville : le lion en pierre et le phare, qui ouvrent le port sur le lac. A leurs pieds, de nombreux baigneurs se détendent. De là, des balades en bateau sont accessibles sur le lac, avec musiques traditionnelles et bières qui vont avec – pas l’option la plus calme pour profiter du lieu 🙂

4. Constance est bien sûr la ville incontournable pour avoir un autre aperçu du lac, cette fois depuis la rive ouest. Nous l’avons accostée par le bac qui fait la traversée depuis Meersburg. Mais le lieu est tellement couru en été que les prix explosent ! C’est finalement en Suisse, à 15 minutes en voiture, que nous avons trouvé à nous loger. Même si la Suisse ne fait pas partie de l’espace Schengen, le passage de la frontière ne pose pas de problèmes, il n’y a pas de contrôle poussé mais il faut bien sûr avoir tous ses papiers sur soi. La ville offre plusieurs zones attractives différentes : les rives du Rhin aménagées pour le farniente, les berges du lac avec son port, la statut Imperia et ses nombreux Biergarten, la ville piétonne et commerçante (Altstadt)… On sent la grande ville (80’000 habitants) active, et aux attraits multiples. Hormis les balades et les bons restaurants, nous avons par exemple passé un après-midi aux thermes de Constance. Un peu au nord de la ville, ces sources d’eau chaude offrent une vue magnifique sur le lac qu’on admire depuis les nombreux bassins. Prix par adulte ? Autour de 10 euros pour barboter dans l’eau chaude avec vue sur la riviera et la montagne au loin ! Pas le coup de s’en priver ! A quelques kilomètres de là, l’île de Mainau, autrement appelée « île aux fleurs », venait de rouvrir. L’entrée n’est pas donnée mais vaut le coup pour passer une journée en pleine nature : on laisse sa voiture à l’extérieur pour profiter au mieux de ce qui est un mélange de parc botanique et de parc d’attractions. Tout le long d’un parcours très riche, on découvre des plantations en grandes quantités, un arboretum, une serre aux orchidées et papillons, mais aussi des jeux pour enfants, des vues sur le lac etc… On se dit qu’en haute saison en temps normal les 45 hectares de l’île doivent vite être remplis mais nous ne l’avons pas ressenti ce coup-ci.

Autre ambiance en Forêt Noire. Cette région de forêt et de moyenne montagne limitrophe de la France est elle-même divisée en plusieurs zones, et les déplacements d’une vallée à l’autre sont parfois longues. Nous sommes arrivés par Triberg Im Schwarzwald, un petit village qui tient sa réputation de la fabrication de coucous. Tout le long de la rue principale, les magasins se multiplient, une petite visite vaut le détour – bien sûr ceux qui viennent de Chine n’ont pas le même prix que ceux fabriqués sur place. En haut de cette rue, l’attraction principale de la ville : ses cascades, les plus hautes d’Allemagne. Celles-ci peuvent être parcourues au gré d’une agréable et reposante balade loin de l’agitation -relative- du village. Ça monte et ça glisse un peu, mais rien de bien méchant. A certains moments les écureuils viennent tenir compagnie.

5.Fribourg-en-Brisgau fut notre dernière étape. Etait-ce la fin du voyage ? Le temps qui virait au gris ? Les difficultés pour y accéder ? Le fait que la population était dense et qu’il a fallu remettre nos masques ? Bref on a un peu moins aimé que le reste. On est pourtant dans une ville parmi les plus vertes d’Allemagne, où le vélo est roi, précurseure en terme de tri et d’énergie durable. Nous avons commencé par le Schlossberg, colline surplombant la ville accessible par des chemins de randonnées (nous sommes redescendus par là) ou un téléphérique (un peu long et surtout avec une faible capacité). Une fois là-haut, en grimpant encore, on accède à une tour d’observation permettant d’avoir une vue sur toute la ville mais aussi sur les alentours, la Forêt Noire. Il pleuvait malheureusement un peu, mais les randonnées sont nombreuses, on est en pleine nature à quelques minutes seulement de la ville. Nous avons ensuite visité la vieille ville. Au milieu de la Münsterplatz trône la cathédrale gothique datant du 12ème siècle, impressionnante. Une promenade dans les rues piétonnes alentours permet de deviner le faste d’antan de cette ville commerçante, l’organisation de ses professions par quartier, de nombreux lieux d’intérêt – là encore l’office du tourisme fournit de précieuses cartes. Ce qui nous a beaucoup plu ce sont les Bächle, de petites rigoles au milieu des ruelles, qui servaient d’abreuvoirs. Depuis pas mal de temps déjà, elles sont le théatre de jeux tous mignons : pour quelques euros, on peut acheter de petits bateaux en bois que les jeunes enfants y promènent grâce à une ficelle. Simple, mais efficace – vous imaginez qu’une certaine petite fille s’est éclatée à cet exercice !

 A vous le plouf ! Eh oui, il est possible de se baigner en Allemagne ! Comme il s’agissait de nos vacances d’été, que le climat s’y prêtait et qu’on avait besoin de moments off entre les étapes découvertes, nous avons passé plusieurs demi-journées dans des piscines ou parcs aquatiques. Il y en a vraiment partout : chaque village semble avoir sa piscine saisonnière, accessible pour quelques euros. Nous avons testé aussi par deux fois le parc aquatique de la chaîne Paradies (PalmenParadies à Sinsheim et BadeParadies au Titisee). On a adoré la végétation, la piscine chauffée, le toit rétractable, les jeux enfants…

La prochaine fois : il reste tellement à voir ! La priorité sera l’est de la Bavière puis les autres Länder du nord du pays.

Un peu de musique en regardant les photos ? 99 Luftballons de Nena. Pas original du tout certes, mais elle passe encore beaucoup à la radio là-bas !