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Budget moyen : 60€/jour/personne
Langues : français, anglais
Nombre d’habitants : 36 millions (2016)

 
 
 
 
 

Carnet de voyage aux Canada

Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
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Quand : 3 semaines en août-septembre 2018.

Conditions : Location de voiture pour un road trip alliant découverte de grandes villes et pauses plus nature, majoritairement au Québec et un peu en Ontario ; les hébergements étaient réservés à l’avance ; tout le matériel de puériculture nous a été préparé et prêté par Tata Michèle que nous remercions et à qui nous faisons un gros bec !

Ce qu’on attendait de la destination : Un premier voyage avec bébé Elina alors âgée de 10 mois. Nous avions à dessein gardé en suspens cette destination sûre et confortable.

Bilan : Un pays – comme on s’y attendait – des plus agréables et accueillants. Les Canadiens (en tout cas les Québécois que l’on a le plus rencontrés) sont absolument charmants ! Lors d’un séjour reprenant les principales attractions autour du Saint-Laurent, on peut rester loger dans des endroits confortables, ne pas trop faire de route, et découvrir des lieux très divers.

La note d’Elina !  : C’est un beau 8/10 ! Aucune difficulté particulière, nous les bébés sommes bien accueillis partout (même au Parlement !) et les services publics pensent à nous ; par exemple presque toutes les toilettes papas ont un espace de change, et les parcs nationaux un espace bébé. Par contre peu de logements proposaient un lit parapluie, heureusement que grande Tata Michèle m’en avait réservé un ! Niveau « mnam » (ndlr : comprendre « gastronomique ») pas facile de trouver des petits pots salés pour ma diversification. Temps magnifique mais pas trop chaud, agréables balades et visites en poussette très confortable (merci encore grande Tata !). En résumé une destination idéale avec de jeunes parents. D’ailleurs tout au long de ces 3 semaines j’ai croisé pas mal de bébés qui avaient amené leurs parents ; on recommande fortement !

Nos conseils : Sûrement l’un des pays les plus faciles d’accès, avec des indications claires, un sens civique et du respect très développé et une population charmante… bref on ne sait que vous conseiller ! Comme souvent, louer un appartement dans les grandes villes sera le plus économique et le plus pratique pour s’imprégner de l’ambiance. Par contre beaucoup d’activités sont payantes et souvent assez chères, on n’est pas dans un pays bon marché.

Où nous sommes allés :

[Les étapes ci-dessous sont présentées dans l’ordre de notre road trip, arrivée et départ de Montréal, crochet par l’Ontario puis découverte du Québec autour du Saint-Laurent en commençant par la rive sud.]

Montréal. Etape incontournable au départ et/ou à l’arrivée au Québec. On est ici dans une ville à l’américaine avec ce que cela implique de démesure et de difficultés de déplacements, tout en sentant un style européen dans certains quartiers, commerces, ou grâce à tous les expatriés ! Le Vieux Montréal est le quartier historique de la ville (17ème siècle), également le plus touristique (on reste quand même loin des foules du Vieux Québec). Déambuler une demi-journée dans ces quelques rues bien restaurées est très agréable. Nous avons beaucoup apprécié la basilique Notre-Dame (payante mais du coup parfaitement entretenue) et ses vitraux bleus à la luminosité fantastique. La visite comprise est intéressante, et il nous a même été possible de revenir dans la même journée pour assister à un concert d’orgue ! Un moment fort qui a épaté bébé Elina ! La Place Jacques Cartier non loin de là est le cœur du quartier, avec ses faux airs de Montmartre. Ne pas rater la mairie avec son fameux balcon duquel le Général De Gaulle a lancé – au mépris de toute prudence diplomatique – un retentissant « vive le Québec libre » en 1967.

En poursuivant vers le Saint-Laurent on aborde tout naturellement le quartier du Vieux Port, récemment réhabilité en zone de loisirs avec de nombreuses activités, bars et restaurants (ne manquez pas en en-cas les lobster rolls, sandwich de homards, de Muvbox). En longeant le fleuve on arrive sur l’île Bonsecours où se trouvent la patinoire en hiver et la grande roue en été, puis au bout du quai la tour de l’horloge (quelques centaines de marches tout de même) d’où sont prises les photos les plus célèbres de Montréal. La « plage » est au pied de la tour, mais pas possible de se baigner ni même de se rafraîchir, dommage !

La partie plus vivante de Montréal, nous l’avons découverte juste avant notre retour, avec les bons conseils de Cynthia et Greg (copine de collège d’Amandine, grands voyageurs désormais aussi à 3).  Le Plateau Mont-Royal est un quartier résidentiel aux rues en damier, calme mais aussi tendance. Francophone, c’est le point de chute de nombreux expatriés français. En parfaits touristes, nous avons fait la queue avec les locaux pour manger notre poutine au restaurant la Banquise, qui en propose plus de 30 sortes ! Juste à côté, le parc La Fontaine, grand, propre et accueillant, offre un lieu de pique-nique ou de promenade privilégié.

Le parc du Mont Royal (à ne pas confondre avec le quartier présenté plus haut) est le poumon de Montréal. On le voit de presque partout puisqu’il surplombe la ville du haut de sa colline. Malheureusement pas de métro et peu de transports en commun pour s’y rendre (et ça grimpe), c’est en voiture que nous sommes allés au belvédère pour une vue panoramique sur la ville, un peu entachée par la pluie ce jour-là. Ce parc de 200ha a sans doute plein de beaux atouts que nous n’avons pas pu découvrir.

a_vous_bon_sonA vous le bon son ! Belle surprise juste au pied de la colline, plus précisément dans le petit parc Jeanne Mance : chaque dimanche midi se réunissent « les tam-tams du Mont Royal », musiciens amateurs de tous horizons pour un boeuf géant et très entraînant. Un spectacle en libre accès un peu impressionnant au premier abord et sous bonne observation de la police, mais finalement assez œcuménique et familial – en tout cas bébé a adoré.

Montebello se situe dans la région des Outaouais, peu touristique. Nous nous sommes arrêtés une nuit dans ce petit village pour faire découvrir à bébé Elina la faune locale dans le fameux parc Oméga. Une visite incontournable pour les enfants mais aussi pour les grands car elle permet de rencontrer sans sortir de sa voiture des centaines de cervidés (dont certains très impressionnants comme l’orignal) qu’on régale de carottes, des loups, des ours ou encore des bisons ! Tout est sécurisé, même si la plupart des animaux sont en liberté. Nous avons fait deux fois le parcours entier à divers moments de la journée et nous sommes aussi arrêtés pour faire les balades à pieds. Prévoir d’y passer la journée et ne pas oublier de mettre la radio du parc dans la voiture pour apprendre plein de choses intéressantes sur les animaux. Comme il nous restait un peu de temps dans le coin, nous avons visité le « lieu historique national » du Manoir Papineau, accessible à pied depuis le village. Ce manoir tout bleu et posé en majesté en bord de la rivière des Outaouais fut construit à la fin du 19ème siècle par Louis-Joseph Papineau, homme politique et chef de la rébellion des patriotes du Bas-Canada. Pendant une visite d’une heure nous avons autant appris sur la vie de ce père fondateur de la nation québécoise que sur les mœurs des riches familles il y a 200 ans.

[Petit crochet en Ontario. Nous présentons Gatineau la québécoise en même temps qu’Ottawa car les deux villes ne sont séparées que par la rivière et vivent vraiment ensemble.]

unesco

Ottawa. Nous avions lu et entendu que cette ville choisie un peu par hasard comme capitale par la reine Victoria pour n’avantager ni anglophones ni francophones avait tout d’une belle endormie. Cela nous a fait penser à Wellington, elle aussi capitale administrative vue de haut par Auckland la dynamique, et pour laquelle nous avions eu un gros coup de coeur.  Eh bien c’est tout à fait ça ! Déplacements faciles, quartiers à l’ambiance familiale en pleine ville, des marchés, des restaus, des visites, des balades et il faut le dire aussi, le tout sous un soleil radieux… Ottawa nous a fait de l’effet ! Seul le Canal Rideau est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Construit en 1832, il permet de relier la rivière des Outaouais au lac Ontario 200 km plus loin. On voit surtout l’ensemble de huit écluses à manœuvrer à la main qui permet aux bateaux de plaisance de relier la rivière en 1h30. Plus impressionnant : la colline du Parlement. C’est l’emblème de la ville ; ce district en jette, avec ses parcs fleuris, son ensemble de bâtiments administratifs et ses immenses pelouses qui accueillent la relève de la garde le matin et le spectacle sons et lumières le soir (les 2 accessibles sans inscription et gratuitement – on recommande). Pour la visite du Parlement en lui-même qu’Amandine ne voulait surtout pas rater (déformation professionnelle…) il faut s’inscrire dès 8 heures le matin sous peine de ne pas avoir de place lors d’un tour guidé intéressant mais somme toute assez rapide (enfin sauf pour bébé Elina qui ne s’est pas passionnée pour cette visite ^^). Nous avons vu la salle du Parlement, celle de la chambre des communes, des salles de travail et la magnifique bibliothèque, seule rescapée du grand incendie de 1916. Possible à la suite de la visite de monter à la tour de l’horloge pour avoir une vue panoramique sur la ville. Nous avons avec surprise appris que nous serions parmi les derniers à visiter le Parlement avant longtemps, celui-ci étant fermé pour travaux et les députés déplacés pendant… les 10 prochaines années !

Pour avoir la plus belle vue du Parlement et du canal, il suffit d’aller de l’autre coté du pont, sur les rives de la ville jumelle de Gatineau. Au même endroit se trouve le musée canadien de l’Histoire. Nous n’avons passé que 3 heures dans ce lieu extraordinaire, pour voir principalement la grande galerie exposant de nombreux totems et pirogues ainsi que la salle de l’histoire canadienne, exposition permanente formidablement réalisée. Il aurait fallu prévoir au moins le double de temps pour ne pas être trop frustrés quand on aime comme nous l’histoire ! Pause détente à la sortie/expulsion (^^) du musée, toujours le long de la rivière : la visite de Mosaïculture, exposition de végétaux sculptés, dans le parc Jacques Cartier. Bon ce n’est pas donné mais vraiment très réussi et éminemment photogénique dans la douce lumière de fin d’après-midi. Un peu plus au nord, à 15 minutes en voiture, se trouve le parc de la Gatineau, accessible gratuitement. Il offre balades à pieds ou en vélo, belvédères à rejoindre en véhicule, mais aussi de beaux lacs – Amandine s’est même baignée ! Une pause bienvenue et qui nous plonge à moindres frais dans la Canada nature de nos fantasmes.

Une heure de route vers le sud à la frontière des Etats-Unis nous a menés à Morrisburg, au parc à thème d’Upper Canada Village qui offre une plongée passionnante dans la vie canadienne des années 1860. Une quarantaine de bâtiments d’époque ont été déplacés depuis les villes alentours pour reconstituer ce village témoin ; on y voit travailler le forgeron, la maîtresse d’école, le charpentier, tous en costumes d’époque et pas avares d’explications ou d’animations en tout genre. On a adoré et on s’est aussi prêtés au jeu !

[On quitte ici l’Ontario pour revenir au Québec via la rive sud du Saint-Laurent.]

Les régions de Chaudières-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent égrènent le long de la rive sud du Saint-Laurent de jolis villages offrant diverses animations comme la pêche ou des sorties gourmandes. Nous les avons pour notre part parcourues sous la pluie…

Le Bic.  On est ici à l’extrémité du Bas-Saint-Laurent, presque à l’entrée de la Gaspésie.  Tata Michèle nous avait prévenus que ce parc était magnifique et elle a eu entièrement raison ! Nous l’avons découvert sous un temps magnifique après 2 jours de pluie. De taille très modeste, 33km² ce qui en fait l’un des plus petits du pays, il présente une grande variété de paysages. C’était un lieu de villégiature estival pour de nombreuses familles fortunées, qui ont laissé sur place quelques vestiges. Les treks possibles vont de 30 minutes à plusieurs heures. Nous avons pu en parcourir certains en poussette tout terrain, et d’autres avec le porte-bébé, notamment le pic Champlain pour avoir la vue sur toute la péninsule. Petite cerise sur le gâteau : les phoques assez nombreux et bien visibles à cette époque de l’année.

[Nous avons pris le traversier de Rimouski à Forestville pour arriver sur la rive nord du Saint-Laurent.]

Tadoussac. Ce fut l’un des principaux comptoirs de fourrures (de castors notamment) au 17ème siècle, idéalement placé à la confluence du Saint-Laurent et de la rivière Saguenay. Ce n’est plus qu’un petit village aujourd’hui, très peu animé l’hiver. L’été, les touristes s’y pressent, mais là encore le flot est raisonnable et les gens respectueux. La visite du site est incontournable pour comprendre l’histoire de la Nouvelle France. Nous avons particulièrement aimé le poste de traite Chauvin, petit chalet en bois où une exposition très pédagogique permet d’appréhender cette période, avec les explications passionnantes de la guide (à ceux qui auront la chance d’y aller, please, passez lui notre bonjour !). [Quelques mots pour la remercier très chaleureusement pour tout le temps qu’elle nous a consacré. Ses explications, ses connaissances historiques pointues nous ont tout bonnement passionnés. Merci également pour ses conseils de lecture. Madame, merci, le « rêve de Champlain » continue à vivre à travers des personnes comme vous !]. Toujours dans ce petit chalet il est possible de toucher les peaux de tous les animaux qu’on s’échangeait à l’époque, et dont certains sont désormais beaucoup plus rares (martres, renards blancs etc…). Pour compléter la journée, magnifique balade au départ du célèbre hôtel Tadoussac et de la plus vieille chapelle en bois du Canada (1750), le long de la plage (eh oui…), puis du port, pour aboutir à l’entrée du fjord du Saguenay. Oiseaux par centaines, côtes découpées, quelques bateaux, des cétacés si on a de la chance… bref le genre d’endroits où l’on utiliserait 10 pellicules photos en un après-midi si on était encore à l’argentique 🙂 Revenons aux cétacés d’ailleurs : l’observation des baleines est LA grande activité du coin (même si on insiste, c’est loin d’être la seule). Il est possible d’en observer presque à coup sûr entre juin et septembre, en bateau ou en zodiac. Comme nous pensions que ce serait un peu inconfortable pour bébé, nous avons préféré tenter notre chance depuis la terre ferme, et ça a marché ! C’est à Grande Bergeronne, précisément depuis les berges du Cap de Bon Désir, que nous avons réussi à voir plusieurs rorquals et même un beluga ! Bon à savoir : les guides d’interprétation prêtent des jumelles et indiquent où regarder pour ne rien rater.

Fjord du Saguenay. Nous avons décidé de passer plusieurs jours autour de ce fjord majestueux, avec pour base de découverte la ville de la Baie, non loin de Chicoutimi, son extrémité ouest. Si quelques petites villes accueillent les touristes, on est ici au calme, et il est possible de rouler des kilomètres seul, avec comme horizon les vallons laissant parfois entrevoir la rivière. En partant de Tadoussac, nous avons d’abord parcouru la côte nord du fjord. Un arrêt à Baie Sainte Marguerite nous a permis d’entrer dans le parc du fjord-du-Saguenay (entrée payante). Même si nous n’avons pas vu au bout du trek les belugas qui fréquemment s’y trouvent, nous avons apprécié la balade de 6 km en bord de rivière et en forêt. Un peu plus loin, c’est sous la pluie que nous avons découvert Sainte-Rose-du-Nord, réputée pour être un des plus beaux villages du Québec. Sa petite église nichée dans l’échancrure de la montagne et ses expositions d’artisans locaux doivent lui donner un certain charme mais nous en avons peu profité. Sur la rive sud cette fois, le petit village d’Anse Saint-Jean nous a séduits. Petites rues commerçantes, marchand de glaces devant le paisible port. C’est d’ici que nous avons fait une croisière de 2 heures sur le fjord : intéressant pour en parcourir des parties inaccessibles autrement, mais quand même assez cher.

Lac Saint-Jean. Toujours plus vers le nord-ouest se trouve cette véritable mer intérieure de plus de 1000km². Le meilleur moyen pour le parcourir semble être le véloroute des bleuets (appétissantes petites baies spécialités de la région), soit une boucle de 250 km à vélo. On ne va pas se mentir, on ne l’a pas fait cette fois là. Et si nous voulions voir le Lac Saint-Jean nous n’avions finalement que peu de temps à lui consacrer et nous sommes cantonnés à une seule sortie combinant les aspects nature et histoire de la région : Val Jalbert. Cette ancienne pulperie (fabrication de papier) a été en service de 1901 à 1927 et se présentait comme un village modèle offrant tout le confort à ses salariés : électricité, école, tous les commerces etc… Il a périclité presque du jour au lendemain et s’est vidé de ses ouvriers. Aujourd’hui, le site a été conservé et permet des découvertes très variées : on peut ainsi voir les maisons en bois des ouvriers dont certaines sont en ruines, se sentir tout petit devant des chutes d’eau, assister à des spectacles sons et lumières et même prendre le téléphérique pour une vue unique sur le lac Saint-Jean. Une belle journée dans un très beau site pour petits et grands.

unescoQuébec. Nous avons passé 3 jours dans cette très belle ville, extrêmement différente de Montréal, tant dans sa géographie que dans sa mentalité. Cette rade a été choisie par Champlain en 1608 pour y établir une colonie, qu s’imposera peu à peu comme capitale de la Nouvelle France. De cette époque restent les fortifications et un nombre considérable de monuments et bâtiments du Vieux Québec. La plus belle manière d’y entrer est d’emprunter la porte Saint-Jean, qui ouvre sur la rue Saint-Jean, piétonnisée les après-midi et soirées d’été. Plusieurs musées à visiter, des églises et monastères, mais nous avons préféré flâner dans les belles rues ombragées, quelques fois empruntées par des calèches pour le plus grand bonheur des touristes. Les touristes justement, c’est le seul endroit de nos 3 semaines où nous avons vraiment senti la pression de leur/notre nombre, notamment aux abords du château Frontenac. C’est l’emblème de la ville, qui fut dès sa création par le gouverneur de la Nouvelle France du même nom un palace dont il est possible de visiter certaines parties communes. A ses pieds, la terrasse Dufferrin qui offre de magnifiques vues sur la rade et l’île d’Orléans. A pieds ou en funiculaire, on descend dans le quartier pittoresque du Petit Champlain, encore plus fréquenté et exclusivement consacré au tourisme. Ces quelques rues ne sont pas désagréables pour autant, et il est possible au détour de certaines d’entre elles de tomber sur de belles surprises, ici une fresque monumentale, là une grille ouverte donnant dans une cour discrète et isolée. En « descendant » les ruelles on arrive tout naturellement dans le quartier du Vieux Port, récemment rénové qui offre de belles balades, des lieux de spectacle, des musées…

Nous logions dans la Haute Ville, non loin de l’accueillante rue Saint-Jean. Un quartier vivant, mixte, aux multiples restaurants, petits échoppes et librairies. Le repaire de Fabien, ex blogueur de Ménilmontant qui officie désormais pour le site collaboratif du quartier du Faubourg, avec qui nous avons passé une soirée et que nous saluons. Un peu plus au sud, nous avons visité l’Assemblée Nationale du Québec. Là aussi inscription préalable (mais beaucoup moins de monde qu’à Ottawa) pour la visite, mais aucune difficulté d’accès (quand on connait les règles pour se rendre à l’Assemblée Nationale à Paris, on est à chaque fois étonnés). Très intéressant pour qui n’est pas allergique à la politique, d’autant plus que nous étions en pleine campagne pour les élections provinciales. Là encore, ce fut un peu long pour Elina mais hormis un rot tonitruant en salle du Conseil législatif (si si, vraiment… fou rire garanti) elle s’est plutôt bien comportée 🙂 En poussant un peu plus loin, on arrive aux plaines d’Abraham. Rien de religieux là-dedans, c’est en fait un immense parc en pleine ville, où eut lieu une bataille éclair entre Français et Anglais pour le contrôle de a ville en 1759. Endroit bien agréable avec de belles vues sur le Saint-Laurent mais qui fatigue vite les gambettes avec ses nombreux dénivelés. 

Quelque minutes de voiture suffisent pour aller au parc de la chute de Montmorency. Haute de 83 mètres, située en bordure de voie rapide donc incontournable, elle est est très célèbre, notamment pour ces moments d’hiver où elle gèle. En face de la sortie du parc un pont traverse un bras du Saint-Laurent pour aller sur l’Ile d’Orléans. Nous y sommes arrivés tard car partis après la sieste d’Elina qui commençait à fatiguer de ses vacances (sic) et n’avons donc pas pu profiter au mieux de cet endroit.

Pour finir, laissons Elina nous raconter, avec ses mots, son séjour au Canada :

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Chacun y comprendra ce qu’il pourra ! En cherchant on a trouvé 2 smileys, c’est déjà ça !

La prochaine fois : Sûrement l’Ouest canadien dont les paysages grandioses semblent à couper le souffle. Mais aussi peut-être une fois en hiver car c’est une toute autre histoire !

Un peu de musique en regardant les photos ? La traversée du groupe québécois Les colocs, qui a multiplié les succès dans les années 1990.